L’Europe Aux Prises – Adrien Herclinze

Brouant brouant regardez-la s’agiter dessus, dessous !
Elle descend les nimbes, comme elle est adorable, tellement gentille vis-à-vis de nous, de se décrocher, de faire glisser le postère et d’emprunter la verse. Quelle bouffonne, elle blaadali-cule à-m’alyssime j’en décrocherai une torgnole pour le racisme « antiblanc » !!! Ô adoraaable consœuuur !
« Je me présente, je suis L’ADOR- A- BLE consœur qui vous enseigne. Ici à Néo-Thélème Supérieurement Rénové des Fondamentaux, nous allons tout A- PEU -RENDRE de AA à ZÈDE !
– Oh Madame, s’il vous plaît, encore ?
– Alors je faire du hachis, je vais donner des coups de hache, je sévir, je vais te tancer bien.
– Non Madame ?
– Je te rebute ?
– Non Madame ?
– Zouant zouant brouant brouant zélaire madricule ! Le brouhaha de l’Euménide ! Gii !
– Madame…
– Gii !!! Pfft !!
– Vous vous êtes placée dans ce rôle, que vous avez beau jeu.
– Mais ferme-la j’arrive !
– Et pourtant les éructés gracieux, chère Madame, tous ses gens sortis, gros de renvois, qui ne pètent plus, qui sont le fruit bizarre des précédentes générations, vous les regardez tous sourire, chère Madame.
– Oh corbleu, je vais te faire une mine. Tu veux de l’assistance ? Il te manque-t-y un parterre, que tu voudrais en ajouter, en foutre davantage, amonceler plus encore, faire une grosse empilade que tu vas renverser gros porcs foutre, tu en feras du verre pilé que tout le monde marche dessus. Tu vois bien que c’en est là aujourd’hui et ne tente plus davantage, car là je serais sanglante, je ne vais plus hésiter, je vais te fendre, te boursoufler la gueule, tu vas retomber dans ta casserole.
– Hésiomation ! Je me prosterne ! Je veux A- PEU -RENDRE ! »
Je dois lui faire comprendre ma volonté.
« Je veux A- PEU -RENDRE ! Et je danserai vraiment si ça continue, je vais danser jusqu’à n’en plus pouvoir, Madame, vous allez profiter. Écoute-moi sale garce : là en ce moment, des gens meurent, ils meurent par trillions, il s’en fout dans la terre des décades, des sommes, et les choses incroyables qu’ils entraînent avec eux dans leur finale chute. Ça fait un énième jiédant au moment de s’écraser et tout finit ensuite. Voilà les conditions de notre époque. Ça n’a guère changé. Mais écoute-moi seulement bien, car justement je voudrais te faire savoir, garçonne, écoute-moi maintenant, là, je ne vais pas le répéter deux fois, je te dis juste que maintenant il faut agir. Il arrêter de faire faire par les autres, OK ? Tu m’as bien entendu. J’agis en permanence. Il n’y a pas un jour où je ne n’agis pas. Je veux que tu agisses tout de suite ou sinon tu ne vaux rien. Commence.
– Les actions mandarinales ?
– Le fait est que l’Europe est prise comme dans les étaux. Entre l’Asie et l’Afrique. L’Amérique est une néo-Europe. C’est une Rome au carré et on le voit bien puisque c’est que l’OTAN et puis que tous les autres pays de l’OTAN non-européen se désistent.
– Et l’Amérique du Sud ?
– Une Europe sous-développée.
– Et l’Asie-OTAN ?
– Ils ont l’air sur-européens mais ils ne sont pas Européens.
– Certains sont chrétiens.
– Mais ça ne veut rien dire… Le fait est qu’ils ne sont pas Européens, et puis que l’Europe ne vaut pas trois kopecks désormais et qu’ils vont y mettre des coups de hache.
– Qui ?
– Ne me le fais pas dire…
– Dis-voir ?
– Non…
– Je vais me fâcher.
– Il faut que l’on parle français.
– Mais où ?
– En France.
– Et pourquoi ?
– Mgaissime ! Ne me le fais pas dire.
– Raclure désolée et définitive, vous abandonneriez votre langue aussitôt que je vous donne un passeport.
– Tu le dis.
– Et tu veux agir comment ?
– Un prolétaire.
– Un prolétaire ?
– …de la pensée. Espèce de pauvre conne irrémédiable. »

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