Les voies de la vie – Saber Lahmidi

Nous étions de bons enfants jouant au ballon.
Nous nous amusions avec notre jeu de toupie.
Pleins de joie quand nous étions hors de nos maisons.
Nous nous disputions, mais nous resterons amis.
On jouait à cache-cache souvent nous nous chantions.
Nous avons toujours vaincu la monotonie.

Nous apprenions la morale et le Saint Coran
Et nous ne connaissions pas le sens de l’ennui.
Nous roulions à vélo et nous nous promenions
Vers nos buts espérant qu’ils seront accomplis
Vers la belle réussite et être des grands champions
Tout était merveilleux, magnifique et joli.

Nous étions des fleurs et brillants comme des rayons.
Tout était amusant et parfait dans la vie
En parcourant les romans que nous échangions.
Nous regardions en noir et blanc les belles séries.
Les dessins animés et les contes du roi lion.
Les fables des grands-parents résistantes à l’oubli.

Et nous attendions les programmes d’animations.
Que le meilleur gagne avec le fameux Nagui.
Des chiffres et des lettres de Patrice Laffont.
Et les formidables buts de Michel Platini.
Parfois, nous imitions tout, à notre façon.
Nous étions de retour, gamins, toujours polis.

Soudain, je ne peux pas me retrouver au fond,
D’un rêve lointain et perdu, soudain j’ai grandi
Je ne peux pas retrouver ce petit garçon.
Tout était merveilleux, magnifique et joli.
Les lieux nous séparent, aussi comme nos conditions.
Le temps a changé et les endroits l’ont suivi.

Qui et qu’est-ce qui a changé nos sentiments ?
Nous nous sommes dispersés à travers les pays.
Entre le Canada, l’Italie et le Japon,
Ainsi que le Maghreb et les États-Unis
Entre les pays d’Afrique et du Moyen-Orient
La France et ceux qui sont restés en Tunisie.

Des circonstances qui nous manipulent et raisons
Des préoccupations nous ont éloignés ainsi que les soucis
Nous ne sommes ni fidèles ni sincères au beau temps.
Et nous sommes soumis au temps qui nous a trahis
Apprenons-nous à oublier ta trahison
Le temps et ses lois dures nous ont mis au défi.

Apprenons-nous à changer les lois de soupçons
Sommes-nous nous rencontrer ? Nous réjouissons aussi.
Espérant nous brisons la barrière espace-temps
Nous nous visitons et changeons notre mode de vie.
Nombreuses excuses pour lesquelles nous nous séparons.
Mais notre mémoire est restée fidèle aux amis.

Fidèle au reproche des amis et leur pardon.
À l’innocence des amis, leurs rires et leurs cris.
Ô ! C’est la vie, qui nous plaît la plupart du temps,
C’est la vie qui nous éloigne et nous endurci.
Espérant que nos amis d’enfance reviendront.
Un moment, pour que nous sentions la nostalgie.

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Saber Lahmidi

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Je me laisse guider par ma patience et mon endurance. J'aime lire et écrire.
L'écriture m'a ravivé et les mots m'ont rendu heureux.
J'ai commencé à écrire de manière compulsive en juin 2020 lors du premier confinement suite à la première vague de Covid-19.
J'adore ce merveilleux site (Plume de poète)

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Lucienne Maville-Anku
Membre
3 novembre 2020 20 h 26 min

Un paradis perdu.
L’enfant de notre enfance vit encore.
On le porte. Il nous porte.
On le cherche. Il nous cherche.
L’enfant de notre enfance.
On le chérit.

Votre texte est magnifique. J’aime son air de nostalgie.