Les souverains (La pièce de théâtre dans un acte) -Contu A

Carte d’identité souveraine

Name/ Nome/Nom

Souverain

Jaques

02.07.1974

Yeux

vert

Vie/Lives/Leben/Vite

dans son être vivant de 02.07. 1974

nunc pro truc praeterea – Et ce qui est dit ici a de la pouvoir et de l’efficacité pour le passé, pour le présent et pour l’avenir!

 

citoyen de la Terre – proclamé librement

le premier acte

 

l’endroit où se déroule l’action (la scène de théâtre) représente une personne (le public présent dans la salle au  théâtre), qui regarde de l’extérieur dans un appartement conjugal, où un homme et une femme vivent leur vie sans savoir qu’ils sont surveillés et écoutés. Le deux se comportent normalement, illustrant la vie d’un couple dans l’intimité. Le décor, d’avant la scène , composé d’un mur (environ 50-60 cm de haut) et continuée par un cadre à deux fenêtres, séparés par un mur perpendiculaire, créant l’impression de deux chambres, permet-il  la vue du drame  l’intérieur, sans  exposer  les corps du personages, entièrement ( pour ne choquer pas le spectateur ou  ne pas intrododuire pas une teinte inadmissible de frivolité ou l’immoralité), mais aussi son externalisation. Les deux pièces ne sont pas séparées, la femme étant obligée de passer par la chambre de l’homme.

 

la première  scène

 

(L’homme, dans la première fenêtre, le dos nu, laissant l’impression qu’il n’a rien sur lui,  il s’ rase devant son miroir, imitant la chanson du Edith Piaf  “Non, je ne regrette rien”, et la femme, aussi, avec le dos nu, dans l’autre fenêtre, elle se brosse, assez bruyant, sur les dents).

 

La femme:

En plus de cela n’a pas d’oreille musicale, il est aussi insolent! Je lui ai dit mille fois à se contrôler ces les sorties primitifes, mauvais goût,  mais il a un plaisir sadique, ne pas en dire plus, de m’énerver! (elle frappe avec le poing dans le mur): Ferme-la une fois, espèce de salaud !

L’homme (il continue plus en  plus fort)  : „tout ça m’est bien égal!” Et de  te laver les dents plus décent, madame! C’est dégueulasse ce que j’entends!

La femme:

je m’en fiche! Je me lave les dents au moins. Ta bouche sent la poubelle!

L’homme:

Merci, mais tu ne peux pas savoir jusqu’à ce que tu m’embrasses !

Femeia:

Pas besoin, je te sens de loin!

L’homme (laissant le rasoir et plaçant la bouilloire sur le poêle, puis frappant à sa porte):

Est-ce que tu me donnes trois petit cubes de sucre?

Femme (en se frottant le visage): Non, la dernière fois tu étais prête à me sauter dessus. Puis, je suis paresseux pour m’habiller!

L’homme: C’est difficile et pour moi  de te laisser  jour et nuit  me traverser par ma chambre, mais je te laisse! Et parfois je ne suis pas habillé! Et parfois je ne suis pas habillé. Allez, cher voisin, ne sois pas si conformiste! Et parfois je ne suis pas habillé. Allez, cher voisin, ne sois pas si conformiste!

La femme (craquant  lentement la porte): Tu sais  que je ne suis pas une femme griffée! Seulement tu peut chanter à 21 heures et demander du sucre! Maintenant… je te  donne, mais  que ce soit dernière fois!

L’homme (prenant le sac dans lequel la femme avait placé plusieurs morceaux de sucre): Tu ne bois pas une tasse de café avec moi?

Femme (fait un geste drôle dans le sens du public et sourit): Je me fais peu belle et décente, puis je vendrais!

 

scène deux:

 

,Pendant que les deux , il, avec le buste vide, elle dans une robe  séduisant, transparente  buvaient leur café, la porte de l’homme s’ouvre soudainement, faisant la place à un étrange individu, difficile à décrire, avec une arme à la main,  qui les oblige à garder leurs mains en vue.

 

L’agresseur: Tout l’argent vers le bas avant que je vous tue tous les deux!

La femme: ( avec beaucoup de sang froid, en regardant l’homme). Tirez! Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas d’argent!  Tu bois mieux avec nous  un café et une bouteille de vin, puis tu vas  dans votre loi ?

L’agresseur (étonné): Baise moi, tu crois que je plaisante?

La femme: Non, mon ami, tu es seulement un peu agité! détends toi!

L’homme (il fait lui un signe d’écouter): J’entends les marches de  notre hôte dans les escaliers!

L’agresseur (met son arme dans la poche, comme la femme va dans sa chambre avec la bouteille de vin): Je suis une connaissance d’occasion, un collègue, un parent, que voulez-vous!

L’hôte (une femme âgée, volontaire, entre sans frapper à la porte): Vous le gardez seulement dans les banquets, mais vous n’avez pas payé le loyer pendant deux mois! Si vous ne payez pas la moitié maintenant, je vous jette dansa la rue!

L’agresseur  (il regarde fix l’hôte): Combien ils doivent payer, s’il vous plait?

L’hôte: 150 francs elle et 150 lui.

L’agresseur (ouvre le portefeuille et paye 300 francs à l’hôte): Regardez, ils vous ont payé ! Et maintenant, sortez d’ici pour pas que je ne te tue!

L’hôte (quittant  la pièce avec son dos, effrayé): Saint Dieu!

La femme (se retournant avec la bouteille de vin et riant aux éclats): Je pense que à partir de maintenant ça nous laisse en paix! Je t’aime!

L’agresseur (il rire aussi): Je vous aime aussi tous les deux! Je n’ai jamais rencontré des gens comme vous.

La femme  (versant du vin dans des verres): Mais tu étais prêt à nous tirer dessus!

L’agresseur ( affichant une mine grave): Nous, “Souverains”, si vous avez entendu parler de nous, qui n’obéissons pas aux règles de l’État, nous prenons de ceux qui ont et donnent à ceux qui ne l’ont pas. Au début,  a  premiers écrits découverts, mais aussi devant eux, nous étions tous libres et égaux. Plus tard, l’État est apparu, une invention de certains d’escrocs politiques, établi comme une société à responsabilité limitée pour l’usurpation d’âmes, visant, en final, à stratifier l’humanité en riches et les pauvres. Toutes nos ressources sont utilisées pour nourrir cette société avec des milliers de tentacules, dans lesquels nous sommes actionnaires captif, sans droits, car les profits vont aux poches de l’État ou ses représentants. Partout dans le monde, l’homme, né vivant, reçoit dès sa naissance un code numérique personnel, d’esclave, par lequel il reconnaît indirectement son appartenance à la corporation, n’ayant pas à ce moment-là eu discernement nécessaire. L’acte de naissance suit, dans l’ordre, du premier certificat, celui ci par§s vérification et attestation de la venue au monde en tant qu’être vivant, certificat qui est  retenu par l’état, constituant  la preuve du transfert du „bien”, faite par les parents de l’enfant  en faveur d`une entité dénommée le pays, état, société par actions, etc. A ce moment vous perdez la vie, c’est-à-dire vous perdez tous vos droits naturels et vous obéissez aux droits et obligations qui vous sont imposés. Vous devenez une „personne”.

La femme (le regardant avec une sorte de curiosité): Seulement maintenant j’en entends parler! Êtes-vous un “souverain”?

L’agresseur (sérieusement): Oui, la belle dame, mon nom naturel est Jaques Souverain ( „Souverain” est un titre de noblesse, ajouté au nom ), suggérant que nous sommes des uniques citoyens du monde, les véritables exécuteurs de nos vies, dont nous sommes très fier!

L’homme (pendant qu’il vide le verre  de vin): D’après ce que j’ai entendu, personne ne vous reconnaissait pas comme un„souverain”!

Femme: Non, je ne m’attends pas non plus! Mais je pense que vos chances de survie sont très faibles!

L’agresseur: Malheureusement, comme quelqu’un l’a dit, un “souverain”, bien sûr,  n’xiste que une seul moyen de devenir et rester souverain sur la Terre,  où  tu ss né : tu doit prendre une arme, te créer un périmètre autour de toi, une casemate, d’où tirer pour te défende-tu de les outils de l’état abusif,  qui veulent imposer leur volonté et leurs lois devant vous. Oui. Ça vaut le coup d’essayer. Même avec le prix de la vie.

La femme: Je comprends, mais le prix n’est pas trop élevé?

L’agresseur: Les entreprises ont volé nos vies, nos biens ,les idéaux, tout, et aucun prix n’est trop élevé si nous les faisons  payer. Les lois laissées par Dieu n’étaient jamais abrogées et ne peuvent être abrogées par personne, tandis que leurs lois terrestres ils n’ont aucun lien avec les lois du saint  Talmud ,  donnés de Dieu à travers  Moïse: ce sont des lois fabriquées par eux, pour eux, défiant les commandements du Créateur.

L’homme: ici tu as raison, les dix commandements  suffisaient. L’Etat a tout compliqué. Toutes  son lois  sont tordues, conçu seulement dans lui propre avantage. Je veux être, et moi-même, souverain ! Que devrais-je faire?

L’agresseur: .Ce n’est pas si difficile! Vous vous déclarez souverain,vous créez votre propre carte d’identité et commencez-vous le combat contre l’État. Vous le faites personnellement, vous n’avez pas de patron pour prendre des décisions en votre nom et contre vous, vous ne rendez pas compte à un autre souverain, tu es libre. Vous devez juste croire en ce que vous faites.

La femme ( versant lente le vin rouge dans les verres): Si c’est si simple, je viens et moi-meme !

L’agresseur (se levant et les étreignant tous les deux): Bienvenue parmi souverains, mes chers! Permettez-moi également d’informer mes autres amis, souverains, qui seront heureux de vous embrasser  avec tout l’amour ( et il se prit à sonner)

 

scène trois

la femme se retire dans sa chambre, tandis que l’écran inférieur de la fenêtre descend au maximum, offrant au spectateur une un coup d’oeil complète à l’intérieur des deux salles. Elle reste devant le miroir, se peignant paupières avec un vert-perle et les lèvres avec le rouge vif, sans abandonner la robe blanche et  transparente,  assez transparente pour enflammer l’imagination d’un homme,  avec lequel il l’avait habillée peu avant. L’agresseur, ivre, dans le buste creux,  avait ouvert le troisième bouteille, , pendant que l’homme, tout aussi ivre,  tournait comme un lion  à travers la pièce.

 

L’agresseur: (montrant aux la chambre de la femme): Es-tu marié?

L’homme:: Pas. 

L’agresseur: Des amis?

L’homme:: Non, juste des voisins.

L’agresseur: Puis-je la courtiser?

L’homme:: Tu peux, ça ne me dérange pas!

 

(L’agresseur passe dans la chambre de la femme, qui  le reçoit avec un sourire)

 

La femme: Tu veux me demander quelque chose?

 

L’agresseur ( la prend dans ses bras): je veux t’avoir!

La femme (essayant s’en détacher):Laisse-moi! Pas là! Pas là! Pas là ( proteste-elle pour échouer  enfin sur le tapis rouge, avec sa tête vers le spectateur,  et abandonne tout sa volonté)

L’agresseur (fort):   Il y a 2 millions d’années se passait quelque chose comme ça. Alors que le souverain chassait à travers la forêt, comme il habituait dans chaque jours,  rencontrait une femme souveraine, qui faisait de la même chose  Que penses-tu qu’il s’est passé après ça?

 

scène quatre

 

la femme et l’agresseur disparaissent du champ visuel du spectateur, la présence des deux personnages étant sur un son maintenu, par de leur courts cris et exclamations, en suggérant, indirectement, ce qui s’y passait la. Dans l’autre pièce, l’homme  écoute amusé   les sons d’au-delà,  se promène dans la pièce avec le verre à vin à la main, jusqu’à ce que la sonnette sonna. Il ouvrait  la porte derrière laquelle attendait grand nombre de personnes. Le premier l’a pris dans ses bras, bruyant,  l’appelant “ami souverain” et l-embrassant,  suivi, puis, par les autres. La salle est remplie de gens qui le félicitent et l’encouragent: bienvenue parmi „souverains”,beaucoup de courage, d’être dans une bonne heure, l’amitié et l’unité, allons à la bataille, à mort l’état,  tuons les entreprises et autres. Les gens (des mendiants, des vagabondes, toxicomanes, avec des problèmes mentaux, non-conformistes, artistes de cirque, liliputiens, etc.), traversent également la chambre de la femme, exprimant  leurs sympathie différemment (une la prend dans les bras, autres l embrassant directement sur les lèvres, la pinçant des fesses ou  la poitrine, etc – le réalisateur a toute liberté pour ajouter une gamme plus étendue de personnages et caractéristiques).   Après eux expriment leur amour pour la femme, les gens se tournent, faisant des signes cabalistiques aux spectateurs et quittent la scène.

 

scène cinq

 

Seuls les deux personnages, l’homme et la femme, restent sur scène. Elle, elle retourne en face du miroir,  en la reconstituer son  maquillage, il s’approchant de la porte de la femme, dans l’intention d’entrer.

La femme: (entendrant le frapper à la porte) Qui est-il?

L’homme: Moi le voisin!

La femme: Que veux-tu?

L’homme: Parlons!

La femme: N’est-il pas trop tard, après tout ce qui s’est passé!

L’homme: Cela a à voir avec cela, nous ne sommes que des souverains!

La femme : Excusez ma tenue,  je vous écoute!

L’homme (la entourant son milieu): J’ai envie de dormir avec toi ce soir!

La femme ( rirant):  Je vois que tu prends ton rôle de souverain au sérieux! Tu peux dormir  à moi, bien sûr, mais bas!

L’homme: Nous deux?

 La femme : Seulement toi, Seigneur, pardonne-moi!

L’homme (faisant un pas en arrière): Alors je vais à moi!

La femme (plus coopérative): Si vous promettez d’être un bon garçon, je vous quitte!

L’homme (la prenant dans ses bras): Je te promets!

  

 

primul act

locul unde se desfășoară acțiunea (scena teatrului) reprezintă o persoană (publicul prezent în teatru), care privește din exterior într-un apartament conjugal, unde un bărbat și o femeie își trăiesc viața fără să știe că sunt urmăriți și ascultați. Cei doi se comportă normal, ilustrând viața unui cuplu în intimitate. Decorul, de dinaintea scenei, compus dintr-un perete (aproximativ 50-60 cm înălțime) și continuat de un cadru cu două ferestre, despărțite de un perete perpendicular, creând impresia a două camerepermite vizualizarea dramei din interior, fără a expune corpurile personajelor, în întregime  (pentru a nu șoca privitorul sau a introduce o nuanță inacceptabilă de frivolitate sau imoralitate),dar și exteorizarea ei. Cele două camere nu sunt separate, femeia trebuind să treacă prin camera bărbatului.

prima scenă

 

(Bărbatul, în spatele primei ferestre, cu spatele gol, lăsând impresia că nu are nimic asupra lui, se rade în fața oglinzii sale, imitând cântecul lui Edith Piaf „Nu, nu regret nimic”, iar femeia, de asemenea cu spatele gol, în cealaltă fereastră, se perie, destul de zgomotos, pe dinți)

 

Femeia:
Pe lângă faptul că nu are ureche muzicală, este și insolent! I-am spus de o mie de ori să-și controleze el însuși aceste ieșiri primitive, de prost gust, dar are o plăcere sadică, ca să nu spun mai mult, să mă enerveze! (
bate cu pumnul în perete): Taci odată, ticălosule!
Bărbatul (
continuă din ce în ce mai tare): „Totul îmi este indiferent!” Și să te speli pe dinți mai decent, doamnă! Este dezgustătorce aud!
Femeia:
Nu-mi pasă! Eu mă spăl pe dinți cel puțin. Gura ta miroase a gunoi!
Bărbatul:
Mulțumesc, dar nu poți să știi până nu mă săruți!
Femeia:
Nu este nevoie, te simt de departe!
Bărbatul (
lăsând aparatul de ras și așezând ceainicul pe aragaz, apoi bătând la ușa ei):

Îmi dai trei cubulețe de zahăr?

Femeia (frecându-și fața): Nu, ultima dată erai gata să sari pe mine. Apoi, mi-e lene să mă îmbrac!

Bărbatul: Este dificil și pentru mine să te las zi și noapte să treci prin camera mea, dar te las! Și uneori nu sunt îmbrăcat! Hai, dragă vecină, nu fi atât de conformistă!

Femeia: (crăpând încet ușa) Știi că nu sunt o femeie zgâriată! Numai tu poți cânta la ora 21:00 și să ceri zahăr! Acum … îți dau, dar e ultima dată!
Bărbatul (
luând punga în care femeia pusese mai multe bucăți de zahăr): Nu bei o ceașcă de cafea cu mine?
Femeia (
face un gest amuzant în direcția publicului și zâmbește): Mă fac puțin frumoasă și decentă, apoi vin!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

scena a doua:

În timp ce cei doi – el cu bustul gol, ea într-o rochie seducătoare, transparentă – își beau cafeaua, ușa bărbatului se deschide brusc, făcând loc unui individ ciudat, greu de descris, cu o armă în mână, care îi obligă să țină mâinile la vedere.

 

 
Agresorul: Toți banii jos înainte să vă omor pe amândoi!
Femeia: (
cu mult sânge rece, uitându-se la bărbat). Trage! Oricum, nu avem bani! Bea mai bine cu noi o cafea și o sticlă de vin, apoi te duci în legea ta?
Agresorul (
uimit): La naiba, crezi că glumesc?
Femeia: Nu, prietene, ești doar un pic agitat! Relaxează-te!
Bărbatul (
îi face semn să asculte): Aud pașii gazdei noastre pe scări!
Agresorul (
își bagă arma în buzunar, în timp ce femeia merge în camera ei după sticla de vin): Sunt o cunoștință de mâna a doua, un coleg, un părinte, ce vrei!
Gazda (
o femeie în vârstă, voluntară,  intră fără să bată la ușă): O țineți doar în banchete, dar nu ați plătit chiria timp de două luni! Dacă nu plătiți jumătate acum, vă arunc în stradă!

Agresorul (se uită fix la gazdă): Cât trebuie să plătească, vă rog?
Gazda: 150 de franci ea și 150 el.
Agresorul (
deschide portofelul și plătește 300 de franci gazdei): Uite, te-au plătit! Și acum, pleacă de aici până nu te omor!
Gazda (
părăsind camera cu spatele, speriată): Dumnezeule Sfinte!
Femeia (
întorcându-se cu sticla de vin și râzând): Cred că de acum încolo ne lasă în pace! Te iubesc!
Agresorul (
râde și el): Și eu vă iubesc pe amândoi! Nu am întâlnit niciodată oameni ca voi!

Femeia (turnând vin în pahare): Dar ai fost gata să ne împuști!
Agresorul (
afișând o mină gravă): Noi, „Suveranii”, dacă ați auzit de noi, care nu respectăm regulile statului, luăm de la cei care au și dăm celor care nu nu au. La început, odată cu primele scrieri descoperite, dar și înaintea lor, toți eram liberi și egali. Mai târziu, a apărut statul, o invenție a unor escroci politici, instituită ca o societate cu răspundere limitată pentru uzurparea sufletelor, care urmărește în final să stratifice umanitatea în bogați și săraci. Toate resursele noastre sunt folosite pentru a hrăni această societate cu mii de tentacule, în care suntem acționari captivi, fără drepturi, pentru că profiturile se duc în buzunarele statului sau ale reprezentanților acestuia. Peste tot în lume, omul, născut în viață, primește de la naștere un cod digital personal, de sclav, prin care își recunoaște indirect apartenența la corporație, neavând în acel moment discernământul necesar. Certificatul de naștere urmează, în ordine, primul certificat, cel al verificării și atestării nașterii în lume ca ființă vie, certificat reținut de stat, constituind dovada transferului „bunului” ”, Realizată de părinții copilului în favoarea unei entități numite țară, stat, societate pe acțiuni etc. În acel moment îți pierzi viața, adică îți pirzi toate drepturile naturale și te supui drepturilor și obligațiilor care îți sunt impuse. Devii o „persoană”

Femeia (privindu-l cu un fel de curiozitate): Abia acum aud despre asta! Ești un „suveran”?
Agresorul (
serios): Da, frumoasa doamnă, numele meu natural
este Jaques Suveranul („Suveranul” este un titlu de noblețe, adăugat numelui), sugerând că suntem cetățeni unici ai lumii, adevărații executanți ai vieții noastre, de care suntem foarte mândri!
L’homme (în timp ce goleste paharul cu vin): Din câte am auzit, nimeni nu vă recunoaște ca „suvereni”!
Agresorul: Nu avem nevoie de recunoașterea nimănui, lucrurile evidente nu au nevoie de recunoaștere!
(
apoi către femeie): Ți-a spus Statul vreodată că ești frumoasă?

Femeia: Nu, nici nu mă aștept! Dar cred că șansele voastre  de supraviețuire sunt foarte mici!
Agresorul: Din păcate, așa cum spunea cineva, un „suveran”, desigur, nu există decât o singură modalitate de a deveni și de a rămâne suveran pe Pământ, unde te-ai născut: trebuie să iei o armă, să creezi un perimetru în jurul tău, un buncăr, din care să tragi pentru a te apăra de uneltele statului abuziv, care vor să-și impună voința și legile lor în fața ta. Da. Merită încercat. Chiar și cu prețul vieții.

Femeie: Înțeleg, dar prețul nu este prea mare?
Agresorul: Companiile ne-au furat viețile, bunurile, idealurile, totul și niciun preț nu este prea mare dacă le facem să plătească. Legile lăsate de Dumnezeu nu au fost niciodată abrogate și nu pot fi abrogate de nimeni, în timp ce legile lor terestre nu au nicio legătură cu legile sfântului Talmud, date de Dumnezeu prin Moise: sunt legi făcute de ei pentru ei, sfidând poruncile Creatorului.
Bărbatul: aici aveți dreptate, cele zece porunci au fost suficiente. Statul a complicat totul. Toate legile sale sunt strâmbe, concepute doar în avantajul său. Vreau să fiu și eu însumi suveran!

Ce ar trebui să fac?
Agresorul: Nu este atât de dificil! Te declari suveran, îți creezi propria carte de identitate și începi lupta împotriva statului. O faci personal, nu ai un șef care să ia decizii în numele tău și împotriva ta, nu te raportezi unui alt suveran, ești liber. Trebuie doar să crezi în ceea ce faci.
Femeia (turnând încet vinul roșu în pahare): Dacă este atât de simplu, vin și eu!
Atacatorul (ridicându-se în picioare și îmbrățișându-i pe amândoi): Bine ați venit printre suverani, dragii mei! Permiteți-mi să-i informez și pe ceilalți prieteni, suverani, care vor fi fericiți să vă îmbrățișeze cu toată dragostea (și începu să sune)

 

scena trei

femeia se retrage în camera ei, în timp ce ecranul inferior al ferestrei coboară la maxim, oferind privitorului o privire completă în cele două camere. Rămâne în fața oglinzii, vopsindu-și pleoapele cu un verde perlat și buzele cu roșu strălucitor, fără a abandona rochia albă și transparentă, suficient de transparentă pentru a inflori imaginația unui bărbat cu care se îmbrăcase puțin. mai înainte. Agresorul beat, aflat în bustul gol, deschise cea de-a treia sticlă, în timp ce bărbatul, la fel de beat, se învârtea ca un leu prin toată camera.

Agresorul: (arătând spre camera femeii): Ești căsătorit?

Bărbatul: Nu.
Agresorul: Prieteni?
Bărbatul: Nu, doar vecini.
Agresorul: Pot să o curtez?
Bărbatul: Poți, nu mă deranjează!

(Agresorul trece în camera femeii, care îl primește cu un zâmbet)

Femeia: Vrei să mă întrebi ceva?

Agresorul (o ia în brațe): vreau să te am!

Femeia (încearcând să se detașeze): Lasă-mă! Nu așa! Nu așa! Nu așa! (protestează și, în cele din urmă, eșuează pe covorul roșu, cu capul spre spectator și renunță la toată voința ei)
Agresorul(tare): Acum 2 milioane de ani se întâmplă ceva de genul acesta. În timp ce suveranul vâna prin pădure, așa cum obișnuia în fiecare zi, întâlnea o femeie suverană care făcea același lucru. Ce crezi că s-a întâmplat după asta?

 

scena patru

 

femeia și agresorul dispar din câmpul vizual al spectatorului, prezența celor două personaje fiind menținută de strigătele și exclamațiile lor scurte, sugerând, indirect, ce se întâmpla acolo. În cealaltă cameră, bărbatul ascultă amuzat sunetele de dincolo, rătăcind prin cameră cu sticla de vin în mână, până când sună soneria. Deschide ușa în spatele căreia vede mulți oameni. Primul îl ia în brațe, zgomotos, numindu-l „prieten suveran” și sărutându-l, urmat, apoi, de alții. Sala se umple de oameni care îl felicită și îl încurajează: bun venit printre „suverani”, mult curaj, să fii la timp, prietenie și unitate, să mergem la luptă, să moară statul, să ucidem companiile și altele. Oamenii (cerșetori, vagabonți, dependenți de droguri, cu probleme mintale, nonconformiști, artiști de circ, liliputani etc.), traversează și camera femeii, exprimându-și simpatiile diferit (unii o iau în brațe, alții o sărută direct pe buze, ciupindu-i fesele sau pieptul etc. – regizorul este liber să adauge o gamă mai largă de personaje și trăsături).După ce își exprimă dragostea pentru femeie, oamenii se întorc, făcând semne cabaliste publicului și părăsesc scena.

 

cena 5

 

Doar cele două personaje, bărbatul și femeia, rămân pe scenă. Ea, se întoarce în fața oglinzii, reconstruindu-și machiajul, el se apropie de ușa femeii, intenționând să intre.
Femeia: (auzindu-l bătând la ușă) Cine este?
Bărbatul: Eu, vecinul!
Femeia: Ce vrei?
Bărbatul: Hai să vorbim!
Femeia: Nu este prea târziu, după tot ce s-a întâmplat!
Bărbatul: Are de-a face cu asta, suntem doar suverani!
Femeia: Scuză-mi ținuta, ascult!
Bărbatul (înconjurându-i mijlocul): Vreau să dorm cu tine în seara asta!
Femeia (râzând): Văd că îți iei rolul de suveran în serios!
Poți să dormi, desigur, dar jos!
Omul: Împreună?
Femeia: Doar tu, Doamne, iartă-mă!
Bărbatul (pășind înapoi): Atunci mă duc la mine!
Femeia (mai cooperantă): Dacă promiți să fii un băiat bun, te las!
Bărbatul (luând-o în brațe): Îţi promit!

 

 

 

 

 

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Contu Aurel

Contu Aurel (212)

Je suis un écrivain et poète, je vis en Roumanie, la ville de Piatra Neamt, écrire sur divers sites littéraires roumains et anglais, j'ai publié deux volumes de poésie, j'ai plusieurs volumes de prose et de poésie, qui j'espère publier bientôt et j'aime la vie.

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