Les queues du tabou de l’ivresse respectivement au mois d’août ta joue glacée contre le miroir berbère où ton pense-bête dénonce un journalisme défraîchi si dur déjà de travailler madame ta machine en acier chromé dont les lettres sur chaque touche en forme d’ongle de négresse au vernis écaillé la mondialisation vulgarise l’atome et d’un côté l’on rit au dollar meurtrié face à une question synchrone ostentatoire nébuleuse fripée sur l’octave d’un ciel amer comme un Jupiter unijambiste comme la grotesque permission de cinquante baleines par an pour un village qui résiste au mois glacial avec un carré de cette chair crue découpée au compas dans l’œil dont le début frai est le régal mais dont l’aboutissement de pourriture n’est pas inséparable du menu donnerais-tu l’œil de ton enfant pour un bol de riz as-tu le regard de ce journaliste qui vit dans l’obscurité au consentement de petits souffles de respiration petits êtres dans des cruches souffrent-ils s’ils n’ont rien connu d’autre l’Inde est-elle vache bien sûr ce ne sont pas des Mandelas et pourtant.
Monique Carmen MORRO, 30 Juin 2013 à 15h12, “Brouillard de mots”.