Les oiseaux vont m’envier – Anne Marie

 

Est-on laide quand on pleure

La caboche des malheurs

Encerclée par la brume

Ballotée par l’écume,

Est-on morte quand le soir

Claque la porte du noir

La navigation à vue

La divagation à crue,

Alors je contre la peur

Chuchotant avec ferveur

Je découpe des papiers

A la loupe des années,

Des ailes si colorées

Que les oiseaux vont m’envier

Je dépose en pansements

Ces jolies choses d’argent

Et alors je brille enfin

Illuminant mon chemin

Je peux voler doucement

Et oser le firmament.

 

©Anne Marie

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Elisabeth Lepage

Léli Zabeth (48)

Ecriture de toujours et surtout du dimanche. Papier, crayon en poche pour les petites illuminations du quotidien. Et puis les pieds dans les bottes sur une ferme en agriculture biologique. Quelques enfants, une maison de pierres, un environnement préservé qui m'enrichis. Des mots, des images, des états d'âme que je mets en vers ou pas...De la poésie de secours pour décharger le trop plein. Aucune pression, j'écris au vent...Aucune ambition, j'écris au temps...

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1 Commentaire
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Invité
14 janvier 2020 20 h 44 min

“Je découpe des papiers
A la loupe des années,
Des ailes si colorées
Que les oiseaux vont m’envier”
Quelle image ! C’est bien trouvé. Vraiment joli Anne-Marie