à travers les sables déplacés par le vent
alignés en rangées compactes,
en phrases,
comme certains les pèlerins silencieux dans leur chemin de la Mecque,
les mots se promènent sur les routes sans verbes,
elles meurent la nuit
sur les têtes,
la matinée se regroupe
à nouveau,
en rangs plus courts,
en désordre…
Une fois dans leur vie
les mots passe
à travers la ville sainte du mots,
entourent sept fois
les collines du Esprit,
jettent avec des pierres
dans le diable,
puis, à la fin, ellles se rassemble
dans un livre à propos des gens…
et sur des choses
.
©Cont Aurel
Nombre de Vues:
22 vues
Merci Christian Satgé!
Un fort beau texte et toute en force mais non sans délicatesse. De la poésie pure…