Le soleil se couche sur notre d’âme et sous les ténèbres de la nuit.
A mes côtés, des démons attendent pour rejoindre le néant,
la ville n’a plus besoin de ses esprits perfides, pour perdre la raison,
les humains sont devenus Seigneurs dans cet art.
La malédiction a épousé le monde, un soir de lune rousse,
depuis, le diable est au chômage, assis sur le rebord du monde,
il contemple les humains, déconcerté, par leur imagination
de destruction et d’avidité de pouvoir.
Lui-même n’aurait pas mieux fait.
Dans leurs cervelles inoccupées,
le diable y a souvent trouvé un accueil chaleureux .
car le pouvoir, est la fosse du diable.
Ce soir, le seigneur de l’enfer, prend une leçon.
Les gargouilles quant à elles, sont déconcertées,
elles assistent impuissantes à cette apocalypse,
n’ayant comme seul moyen de défense, que des prières inutiles.
Pourtant, quelques âmes sont encore pures,
Elles œuvrent de-ci de-là, faisant des émules, jurant par tous les dieux,
Que le monde, ne sera pas corrompu par ces mécréants,
Et que le diable n’apparaît qu’à ceux qu’ils le craignent. L’incube ne rit plus,
Il aperçoit des hommes, venant porter assistance à quelques indigents,
Qu’il avait réussi à jeter sur un bout de trottoir.
Des couvertures, de la nourriture, des sourires leur sont distribués,
Pourtant, le maudit y a laissé quelques odeurs, pour les faire fuir,
Mais la bonté de ses gens n’a pas de limites.
Ce soir, le diable renonce, épuisé par ces quelques indomptables.
Comme des fourmis, ils se promènent un petit peu partout
gâchant le plaisir de ce diable.
Les gargouilles retrouvent le sourire.
Le rire de cet indigent résonne encore dans les oreilles du démon
qui s’échappe, ne supportant pas cela.
Il était écrit que la nuit serait couleur amour.
©Anne Cailloux
Merci Anne pour ces partages poétiques et de bien belles introductions !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes…
Bien à vous,
ALain