Les maisons vides – Bernadette Laroze

 

Lors d’un voyage en train

À travers la France un froid matin

Je regardais avec tristesse

Toutes ces petites maisons en pleine  détresse.

 

Certaines en ruine ajoutait au paysage déjà désolé 

Qui sans cet abandon pourrait être un havre de paix

Ces villages endormis et presque morts

Ne demande qu’un peu d’essor.

 

Il fut un temps où toutes ces maisons avaient des habitants; 

Des maraîchers, des fermiers, des boulangers,

 Des mécaniciens des coiffeurs, des enfants;

Toutes ces familles ensemble unies

Aux villages donnaient la vie. 

 

Dans un passé 

Si proche qu’on peut presque le toucher

Ces villages et ces maisons avaient une vie

Qui au cours des ans s’est évanouie.

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3 Commentaires
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Elisabeth Lepage
Membre
10 janvier 2020 18 h 29 min

C’est un joli texte. Nous y reviendrons à ces villages. Les micro-sociétés sont l’avenir

Christian Satgé
Membre
7 janvier 2020 14 h 56 min

Merci Bernadette pour ce regard sur des paysages qu’on voit plus tant ils font partis “du décor”… malheureusement. Et bravo pour votre ouvrage.

Brahim Boumedien
Membre
7 janvier 2020 12 h 18 min

Cette triste situation, existe, malheureusement, dans de nombreux pays ! Merci, chère amie, pour ce partage !