Les insectes – Simone Gibert –

Mise sous pression,

J’avais dû renvoyer,

Sans explications,

L’homme dévoué,

Servant mes intérêts.

 

C‘était la jalousie

Et les commentaires,

Sans plus de poésie,

J’ai dû m’y soustraire,

Je me sentais perdue.

 

La chambre du jardin

Etait son domaine,

Je trouvais le matin,

Pain et madeleines,

Pour petit déjeuner.

 

A double tour fermée

Pendant des semaines,

Il a fallu m’armer

Pour ouvrir moi-même,

La clé était brisée.

 

Ô ! stupéfaction !

Des centaines d’oeufs blancs,

En putréfaction ?

Prêts d’éclore pourtant,

On les poussait dehors.

 

Je pensais qu’en faire ?

C’est le fait du hasard,

Ils étaient par terre,

Mais de nombreux lézards,

Tous les avalèrent.

 

Des fourmis géantes

Avaient pondu ces oeufs,

Des pensées troublantes …

Je fermais les yeux,

Des images d’horreur !

 

La porte ouverte

Le restera, ainsi

Que cette fenêtre,

Aussi, plus de soucis !

Ce ne fût pas le cas.

 

Je m’étais reprise,

Revenant inspecter,

J’ai eu la surprise,

La porte suspectée

Abritait des ailes !

 

Des dizaines, pas moins,

De papillons de nuit

Etaient blottis en coin

De porte, sans bruit !

J’eus un nouveau sursaut.

 

Je n’avais plus pensé

Qu’ils pullulent partout

Que ce n’est pas sensé,

Ni évident pour nous,

L’envers des pays chauds.

 

 

 

©Simone Gibert

 

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2 Commentaires
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Invité
30 novembre 2018 19 h 21 min

Beau, sensible et profond texte bravo Simone
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.

Invité
30 novembre 2018 11 h 35 min

Deux personnes ont eu l’amabilité d’aimer ce texte, je les remercie.