LES HEURS – Véronique Monsigny

LES HEURS – Véronique Monsigny

 

Nous tissons notre vie des deux fils des heurs

Les bons comme les mauvais en font la vraie saveur

Les uns chassant les autres il faut garder au cœur

De préserver les clairs de la souillure des sombres

 

Les bonheurs sont fragiles ils sont souvent cachés

Dans les gestes et les êtres qui font notre rocher

On ignore leur valeur, on vit à leurs cotés

Qu’ils viennent à disparaître et surgit la pénombre

 

Le malheur est de croire que le bon est ailleurs

On va chercher bien loin de la vie le meilleur

On déchire nos vies on fait souffrir des cœurs

Mais ce n’est qu’un corbeau que poursuit la colombe

 

Nos malheurs sont tissés de toutes les envies

Qu’on nous crée chaque jour et toujours nous dévient

De la paix, de l’amour de tous ceux dont les vies

Savent éclairer  nos cœurs tout en restant dans l’ombre

 

 

Nombre de Vues:

29 vues
Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires