dans les grands champs
les blés dorment dans le silence du jour
doucement bercés par les vents
qui apportent les nouvelles du monde
bientôt les blés s’affaissent
sous le poids des corps fous
qui s’étendent et s’agitent
ivres du bonheur de vivre et d’aimer
sur les peaux d’or ruisselle la sueur du midi
répandant dans l’air du temps
les effluves des amours humaines
les sillons de terre brûlante
s’offrent au ciel sans nuages
et boivent la sève du désir des hommes
la terre s’entr’ouvre encore un peu plus
aux soupirs des hommes
se mêlent les cris des femmes
chants et gémissements
ivresses et extases
sur la portée du monde
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Très belle introduction Pierre !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes et merci pour le partage.
Bien à vous,
Alain