les amours de Verlaine – Georges Cambon

 

J’étais un adolescent qui cherchait son soleil!

J’avais le temps d’étudier, une rose à vendre,

Un peu de miel sur la peau encore tendre,

Des baisers volés dans l’espérance d’un éveil.

 

  Nos vingt ans sont une saison au sort impuni.

Verlaine boit son absinthe, il pleure sa bohème,

Il m’offre la tendresse, je lis quelques poèmes.

 

“Mon fils partons, partons jusqu’en Abyssinie

Sur les traces effacées d’un voyageur sans armure.

Sa longue chevelure n’était pas celle d’un ange,

Mon démon qui m’inspira cette passion étrange!

 

On n’est pas sérieux de mourir à la fin de l’été.

Cette flamme intérieure a exilé toute rivalité;

Est-ce toi, le dormeur dans le trou, qui murmure?”

 

©Georges Cambon

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