Petite fable affable
Oui, mon père, ce lérot
Que l’on traite de « blaireau »,
Tant et plus, hélas, achète
Pour mieux orner sa cachette,
Le plus gros et le plus beau…
Le plus cher,… Comme un bobo,
Tout est dans la surenchère !
Voilà donc pourquoi, Ma Chère,
Mon bon père, ce lérot,
Passe pour un vrai blaireau.
Car mon père, ce lérot,
En néglige l’apéro’,
Les siens et la bonne chère
Ou bien sa femme, en jachère.
Et rien n’est assez chérot
Et rien n’a trop de zéro,
De l’inutile branchette
À la stupide clochette,
Donc, mon père, ce lérot,
En oublie nos pots et rôts.
Et mon père, ce faraud
Finit seul, sur le carreau
Car il ruina sa couchette
Non sans une larmichette.
Donc, on a fuit ce héros,
Son numéro, ses barreaux,…
Souvent « vouloir plus », Ma Chère,
Est cette porte cochère
Nous menant à « vouloir trop »
Et fait marron… ou maraud !
© Christian Satgé – juillet 2014
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J’ai toujours plaisir à vous lire Christian Merci Comme vous, j’ai aimé la référence de Serge à Clément Marot. Comme François Villon, je crois bien que c’est un poète du moyen age Bonne journée (j’ai lu ça, il y a quelques années, déjà …)
Je suis d’accord avec vous Christian : le maraud n’est pas toujours clément ! surtout s’il laisse sa femme en jachère ! Encore une fois vous visez juste. Encore bravo et encore merci, nous allons devenir à crocs ! Amitiés. Serge
Il est bien mignon ce gentil blaireau, je parle de l’animal bien sur, merci Christian, bonne journée à vous, bonne fable .Ce petit animal est une espèce protégée, on n’en voit plus beaucoup dans les jardins.
Quand aux blaireaux qui se terrent avec leur or, en vouloir trop c’est faire le “marron” parfois, j’attends le 17 novembre pour voir si cela s’applique aux dirigeants.
Christian, très agréables jeux de mots ! Merci et bonne journée. Simone.