L’engrenage politique – Eric de La Brume

 

L’engrenage politique

Je ne suis qu’un simple citoyen, ne me suis jamais lancé dans la politique et il est trop tard pour commencer et je fais partie de ce que l’on pourrait appeler la majorité silencieuse. Je fais partie de cette classe sociale qui jusqu’à ces dernières années a pu vivre convenablement. Cependant, en regard de l’évolution actuelle, je réagis et dis que ça suffit.

Si j’ai toujours pensé qu’on devait tout faire pour que les gens puissent se comprendre et se rassembler, il me semble que la politique mondiale actuelle fait fausse route. On est en train de créer un fossé entre les classes sociales et de créer des nouveaux pauvres qui vont bientôt représenter près de 80% de la population mondiale, tandis que 15 à 20% vont devenir odieusement riches et pouvoir tout se permettre. Je dirai aussi comme on commence à avoir l’habitude de le dire: “On nous prend pour des imbéciles”. On nous demande de faire des sacrifices mais on crée des sacrifiés par milliers et tout ça avec le sourire. Le système économique mondial tel qu’il existe jusqu’à maintenant est pourri et oublie qu’il y a des êtres humains qui ont le droit fondamental de vivre et non de survivre. Ce que l’on pratique aujourd’hui est une politique inhumaine, uniquement financière et pour moi criminelle.

On est en train de décimer une classe sociale, la classe moyenne, qui représente bien 60 à 70% de la population qui finiront par ne même plus pouvoir survivre car le nécessaire et l’indispensable ne pourront plus leur être procurés faute de moyens, tandis qu’une autre classe sociale, non pas de gens riches mais de gens immensément riches pourront tout se permettre.

On ne parle plus de que de productivité et de compétitivité des entreprises mais qu’est-ce que procurent ces notions aux travailleurs ? Rien, que des pertes d’emplois et si ces procédés améliorent les conditions financières des entreprises, on peut surtout dire que cela améliore les conditions du patronat puisqu’on peut remplacer parfois un grand nombre de personnes par des machines. Ce système est donc foncièrement antisocial et joue le jeu des multinationales, qui bien souvent se placent au-dessus des lois et font de nos dirigeants des impuissants ou parfois complaisants.

On dit qu’il y a des emplois et qu’on ne trouve personne, mais des emplois de quel niveau, de niveau supérieur alors que l’accès aux études devient de plus en plus cher et difficile et que les moyens que l’on donne à l’enseignement sont de moins en moins importants. Il suffit parfois de regarder l’état dans lequel se trouvent actuellement certaines écoles faute de moyens financiers. Les études et le travail bien rémunéré ne sera bientôt plus l’apanage que d’une élite minoritaire qui auront le droit de s’inscrire dans de bonnes écoles bien chères alors que les autres seront entassés das des écoles “multiculturelles” fourre-tout.

Quelle que soit la politique poursuivie, dans quelque endroit du monde, nous ne sommes plus vraiment dirigés par des représentants du peuple, mais par des apprentis-financiers à la solde des multinationales et des banques dont ils tirent souvent des profits personnels au détriment du reste de leurs populations.

L’Europe a reçu le prix Nobel de la paix, mais quelle paix sont-ils en train de créer: une société de misère ou le désespoir et la violence finiront par se trouver au coin de chaque rue.

C’est tout le système économique mondial qu’il faut changer, cela semble sans doute utopique, mais je pense qu’il n’y a pas d’autre solution pour un jour arriver à se sortir de ce cycle infernal : Guerre et destruction, reconstruction et période de prospérité, renaissance des extrémismes puis à nouveau la guerre et avec des conséquences chaque fois plus catastrophiques!

Le pouvoir n’est plus qu’une question de privilèges qui permet de créer ou faire des lois qui sont applicables à la population mais qui leur permet souvent de se mettre au-dessus de celles-ci pour faire ce qu’ils veulent.

La proximité avec la population ne se fait plus vraiment qu’en période d’élections où il faut avoir des voix pour se faire élire et à partir de là, on crée un clientélisme qui permet à certains d’avoir des avantages que d’autres n’auront pas. En outre, bien souvent pour se faire élire, il ne suffit pas toujours d’avoir des voix mais aussi souvent de se rattacher à l’une ou l’autre organisation occulte qui existent dans pratiquement toutes les organisations politiques et sans lesquelles il est très difficile de faire une carrière politique qui mène vers le pouvoir ou des postes de haut niveau.

Dans ce domaine, on peut voir que le vieil adage: “Le pouvoir corrompt” se justifie. Peu de gens qui arrivent au sommet du pouvoir arrivent à s’en défaire, à moins d’y être forcés. C’est une drogue qui permet de dire aux autres de faire ce qu’on leur dit et de faire ce que l’on veut,d’avoir un ascendant, un sentiment de puissance. Cependant, dans un autre sens, pour avoir tous ces privilèges,on perd une partie de son indépendance. On est actuellement dans un engrenage mondial qui se dirige petit à petit vers un pouvoir unique de plus en plus éloigné des besoins de la population.

Quand on analyse la cause de la crise actuelle dont les banques sont en grande partie responsables et les raisons de leur puissance,on peut voir que beaucoup de politiciens y étaient administrateurs et y avaient de gros avantages. Parfois même ils les dirigent et quand ils causent un flop encore plus important, on les augmente et on les gratifie alors que d’autres seraient mis à la porte pour faute grave.

Cependant, il ne faut pas croire que je ne cherche ici qu’à démolir ou critiquer; ce n’est à mon point de vue, qu’une description de la situation actuelle. Je ne pense pas non plus que tous les politiciens soient véreux et malhonnêtes, je pense seulement que la politique actuelle est prise dans un engrenage mondial, qui ne leur laisse plus qu’une marge de manoeuvre étroite et parfois moins de liberté d’action que le commun des mortels.Chez nous, à mon sens, c’est la politique des partis et des compromis contre nature qui détruit tout? A force de faire des compromis avec des gens aux idées radicalement opposées, on n’en sort plus rien de concret et de toutes manières quelle que soit la couleur politique au pouvoir, c’est le capitalisme flamboyant qui domine.

 

 

 

Nous sommes à l’époque de la mondialisation où il ne devrait plus y avoir qu’une seule culture, un mode de pensée, une autorité. La multitude des cultures qui composent l’humanité, au lieu d’en faire des plus et une source de richesses, on s’en sert plus que pour diviser,stigmatiser les populations et désinformer afin que ceux qui y ont vraiment accès puissent conforter leur pouvoir et leurs ambitions personnelles. Un des cas les plus frapant est la manière dont on se sert des religions avec lesquelles ont peut faire de l’être humain de véritables pantins une fois qu’on les prive de l’essentiel:un toit, la nourriture et l’accès à une culture diversifiée

La politique de l’immigration et l’ingérence

Le monde va mal,de plus en plus mal!

La politique se détache de plus en plus des intérêts du citoyen et protège de plus en plus les riches et gens aisés. Dans nos anciennes colonies,, le colonialisme a été remplacé petit à petit par le néo-colonialisme, des chefs d’états de pacotille sont mis en place par l’une ou l’autre puissance et la démocratie n’est plus qu’un leurre.

Lentement, mais sûrement, on nous prépare à la 3ème guerre mondiale. Les riches deviennent de plus en plus riches et la majorité de la population de plus en plus pauvre.

Ce qu’on appelle le multiculturalisme devient un mode sans culture et la plupart des jeunes sont en quête d’une identité dans un monde sans foi ni loi où ils n’ont plus leur place.

De fausses idées religieuses sont inculquées et les religions, au lieu de rassembler les peuples les divisent et font en sorte que plus personne ne se comprend.

Si on divise les plus pauvres, les plus riches se partagent le monde et créent leurs zones d’influences où l’humanisme et l’être humain n’a plus de valeur.

Des guerres sont fomentées et manipulées pour assouvir des ambitions économiques et pour ce faire, on se sert de la manne du peuple, la religion qui mal enseignée peut devenir l’arme la plus redoutable qui peut permettre à quelqu’un d’endoctriné de tuer et massacrer son prochain sans le moindre sourcillement tout simplement parce qu’il ne partage pas vos idées ou mode de pensée.

Le monde est pris dans un engrenage, les états perdent leur indépendance au profit de blocs dirigés par des bureaucrates ambitieux et corrompus qui parlent de problèmes dont ils sont peu concernés.

L’état soi-disant le plus démocratique, les Etats-Unis est dirigé par des milliardaires. La vente des armes devient le commerce le plus juteux qui soit et on exploite les richesses de nos anciennes colonies sans vergogne. Les véritables maîtres de notre monde deviennent les multinationales qui créent une nouvelle forme d’esclavage en exploitant des populations déjà pauvres,  en leur payant des salaires de misère. Les produits deviennent de qualité médiocre.

Petit à petit, on nous prépare à cette troisième guerre mondiale. Maintenant, on a créé ce problème de l’immigration, de tous ces gens qui proviennent de pays en guerre et sont souvent les plus nantis alors que 80% leur population restent soumis à des massacres incessants.

On est en train de favoriser le racisme et la xénophobie en prétendant vouloir le contraire.

Chercher des logements, donner de l’argent à des gens venant de l’extérieur, alors que pour les autochtones, pour des gens qui on parfois travaillé toute leur vie, on les assomme de taxes et d’impôts de toutes sortes. On creuse de plus en plus le fossé entre riches et pauvres.

Souvent on me dit, il est facile de critiquer, mais que faire à la place, comment changer ce monde ?

C’est vrai, mais ce que je cherche à faire ici ce n’est pas une critique, mais essayer de dresser un constat.

Nous participons tous à la construction de ce monde ingrat et injuste, à cette boucle qui se reforme à chaque fois.

Tout projet de société que nous construisons théoriquement avec les plus belles intentions du monde, nous finissons par nous en détourner.

Des modèles de sociétés, depuis que homme existe, il y en a des tas qui ont été proposés et de tous qui ont été inventés, le modèle le plus naturel chez l’homme qui finit d’une manière ou d’une autre à prévaloir sur les autres, c’est le libéralisme pur et dur qui finit toujours par devenir du capitalisme pur.

Au départ, les intentions sont pures et la volonté de changement réelle, mais une fois que certains sont pris par l’enivrement du pouvoir et des avantages qu’il procure,il finit par perdre de vue ses objectifs de départ et se coule das le système classique.

La politique est polluante et favorise l’ambition;  son but, s’occuper de la population est devenu de plus en plus prétexte et tromperie pour asseoir son pouvoir personnel et gagner de plus en plus d’argent en accumulant mandats pécuniaires ou non.

Il s’implante de plus en plus de dynasties politiques, des oligarchies où l’on voit tous les membre d’une famille asseoir leur pouvoir en politique grâce à la réputation d’un de leur membres ou du pouvoir financier qu’il possède. Les élections ne sont plus que des leurres et la population se sent de plus en plus en dehors des débats politiques.

Le véritable pouvoir n’est d’ailleurs plus tenu par nos politiques mais par les multinationales, les banques et les financiers qui peuvent tout se permettre et soudoyer nos gouvernements comme bon leur semble.

Une solution pourrait cependant exister pour diminuer leur pouvoir et essayer de contrer les décisions catastrophiques et de plus en plus antisociales qui sont prises.

Créer un mouvement universel de dissidence pacifique don chacune des sections locales aurait droit de veto.

Il existe bien évidemment de tels mouvements de par le monde, mais ces mouvements pour l’instant sont épars et n’ont pas d’unité.

Le but d’un tel mouvement ne serait pas de créer une mouvance politique unique mais rassemblerait de par le monde des gens qui placeraient l’humain au centre de ses investigations. A un mondialisme financier poussé à l’extrême basé sur le pouvoir de la finance internationale, il faudrait pouvoir lui opposer un altermondialisme tout aussi international qui pourrait s’opposer à des projets de lois où à des décisions qui poussent les peuples à s’affronter et à se détruire.

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© Eric de la Brume – 12/06/2018

 

 

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Bonjour et bienvenue dans mon monde! Ce que vous aller trouver ici, je ne sais pas exactement comment on peut le qualifier. Je pense que ce sont des textes qui expriment un ressenti et qu'on peut qualifier de textes poétiques et c'est pourquoi j'ai choisi cette rubrique. Ce sont des mots et des phrases jetés au hasard, de manière éparse et automatique que je cherche par après à agencer,et à leur donner un sens et une couleur. La poésie, pour moi, c'est l'expression de l'âme, un peu comme si on se noyait dans son propre regard et c'est ce regard que je tiens à vous partager..

Si vous désirez voir l’entièreté de mes textes, vous pouvez toujours vous rendre sur mon site officiel

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1 Commentaire
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Invité
15 octobre 2018 11 h 29 min

Que de sagesse dans ce texte, si seulement l’on pouvait tendre le cœur pour y laisser mûrir la raison !