L’enfant yanomami
A ses lèvres, ses doigts,
Siffle fort, car il croit
Que les dieux endormis
Se précipiteront
Pour bien veiller sur eux,
En demandant pardon
De ses innocents yeux.
La nature rage,
Résiste et se tord,
L’enfant dit “sauvage”
Ne commet aucun tort.
Amazonienne,
La superbe forêt,
Tribus indiennes,
Arrêter, on pourrait !
Le monde entier est fou !
La dégradation
Nous punit de remous,
Sa constatation
N’est guère nouvelle,
Mais les priorités
Non ! Ne sont pas celles
De la sérénité !
Enfant yanomami,
Siffle et continue
Pour tes dieux amis,
Dans tes doigts menus.
Le monde entier
T’entend, même te voit,
Aura-t’il pitié
Que la fumée te noie ?
Nombre de Vues:
12 vues
Le portrait, peint comme écrit, est superbe ; l’un illustre l’autre et l’autre enrichit l’un. Un beau tour de force et de finesse… tourne pas dire de tendresse. Bravo…