L’encens dansant
Je sens ton corps hâlé, ondule la fragrance
Dans tes cheveux, sinueux comme un bas de rein.
Je sens ton corps aller, bousculer l’élégance
De nudité dont le désir est souverain.
Enivré par le musc incrusté de la sphaigne
À la dualité sensuelle d’un sablier
Que ma main s’y amuse et que ma main s’en imprégne
Du parfum de Muse, pour ne plus l’oublier.
Dans ce long “S” divin, tes tresses sont la laisse
Des chevaux de Hadès qui guident notre amour
Et nos soupirs distincts hennissent des caresses
Quand je parcours, déesse, ta croupe en velour.
Une larme de sueur dégouline un peu
Sur le dos : brasier des feux qui n’ont d’amitié.
La larme sous mon baiser se délite en deux
Et de ce rein trempé, se loue un bénitier.
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Bonjour,
……Franchement bravo pour toutes ces allitérations formant un texte fluide en plus de la finesse avec laquelle se mêlent sensualité d’un corps et de la douce fumée d’encens qui dansent tous deux. De jolis vers sur un quatre quatrain géométrique dénotant avec la pensée courbe du fond poétique.
Bravo, continuez car vous savez très bien écrire !
Au plaisir de vous relire.
Cordialement,
Mo Giá.
Quelle sensualité, on en redemande en corps.
Tendresse au bout de chaque mot.
J’aime beaucoup cette finesse.
Anne
Bonsoir un bel écrit sensuel et poétique bravo j’aime beaucoup
Douce soirée à vous Aldrick