Le blanc de l’écume se dépose
comme une dentelle de Calais sur mon corps.
Des bas couleur iodé m’habillent de mille éclats
que le zéphyr caresse.
L’or du soleil
se dépose au milieu de ses arabesques sensuelles
et le sable fin, roule sur ma peau en mouvement sensuel.
Sur cette plage du bout du monde,
votre regard me donne une fièvre brûlante
qui m’ôte la raison dans une inconscience totale.
Votre esprit a capturé mon âme, il ne peut être apaisé.
Quand le ciel ce parera de son manteau de nuit,
qu’il s’habillera d’étoiles et que l’orage grondera,
je viendrai capturer l’odeur de votre peau,
je viendrai en corps…
Le crépuscule me rappelle à l’ordre,
le vent tournoie autour de moi
en une farandole de mal-être,
votre navire s’éloigne dans une brume naissante.
Je ne sais plus, si un jour vous reviendrez,
mais encore de vous, j’ai besoin.
© 2017 – Anne Cailloux
La splendeur des rivages inspirent profondément!
Les mots comme les vagues se ressemblent un peu.
Une belle lecture.
Adrien.
“sur cette plage du bout du monde”
jolis mots, que seul aimant des vagues peut le conter…
j’ai adoré ce vent ! Anne
Merci
Très beau poème Anne.
Mots doux et tendres…
Un vrai plaisir à lire
Merci
Chantal