Château-Thierry lui fit un clin d’œil son père étant Maître des eaux et forêts La Fontaine y plongea les deux pieds dedans et fut éclaboussé par les odes de Malesherbes. Il eut patience pour admirer les animaux Fabuliste, moraliste en équilibre sur le fil des mots la folie de ses fables déguisées nous offrait un droit d’asile sans une dîme.. Ses contes étaient toujours justes il n’était pas économe de ses mots avec des fils de serments, il tissait des morales dans les trames, les vices prenaient vie. Ses premiers opus furent écrits pour un dauphin des fables d’esprits ou les mots soignait ses maux ; Quand le Roi Soleil se couchait , le crépuscule revivait ; Il avait écrit : vous verrez que chez vous j’ai puisé ses leçons. Ses contes lui donnèrent une renommée licencieuse mais sans le sou, ce fut le prix à payer ; Quand vieillesse se fit, il fit pénitence de ses mauvais Opus portant un silice jusqu’à vitam æternam . Il nous parle encore avec cette langue qui reste notre un héritage publique, pour ne pas oublier… Nous lui rendons encore hommage par nos mots ; Parce que lui, n’a jamais voulu être, aussi gros que le bœuf… ©Anne Cailloux 2018 |
Jean de La Fontaine nous a fait rêver, rire parfois, réfléchir souvent..
Merci Anne pour ce bel hommage…
Belle nuit
Bises
Chantal
Bravo Anne superbe texte agréablement conté,
Douce nuit
Fattoum.
Anne, joliment conté
merci
Bise
Ol
L’un de plus beaux hommages qui soit de la part d’une excellente poétesse. Merci Anne et bravo pour votre maîtrise à la fois du personnage et du verbe.
Amicalement
Christian