Dans ce village suspendu
Le bonheur est à la fenêtre
Simple comme un linge étendu
Par le pinceau de quelque maître
Les maisons montent vers le ciel
Dans leurs robes de paysannes
Improvisant une marelle
Sur les toits de tuiles romanes
Les balcons mangent le soleil
Pour ne laisser que la douceur
Dans le plus simple appareil
Entrer sans aucune pudeur
Ici point de porte fermée
Ni de volet, ni de persienne
La lumière y est invitée
Dans ce théâtre à l’italienne
Du balcon au dernier gradin
On peut voir ce qui se passe
Côté cour ou côté jardin
Quand les acteurs jouent sur la place
Était-ce un coin de Toscane
Que l’artiste a voulu croquer
Ou dans la région Catalane
Qu’on trouve de telles beautés
Dans le cœur j’ai comme une écharde
Que masque l’étrange impression
Que ces maisons me regardent
Et lisent ma moindre émotion
Je suis entré dans la toile
Je suis le porche, je suis la rue
Les intimités se dévoilent
C’est ce que l’artiste a voulu
Alain Marthon
Merci Julie au plaisir de vous lire…
Joli poeme
Julie