J’avais appris jusqu’à hier à représenter mon monde
abstrait
après quelques couleurs irrégulières
dessinée en couleurs noires sur une carte
chaque contour cache un lieu avec une note distincte
toute merveilleuse et unique
associée à des noms de rivières, montagnes, des empires, routes de la Soie
des villes
à propos de laquelle j’avais lu en des livres de voyage
dans lesquels vivaient des millions d’hommes
êtres invisibles
ayant entre eux les mêmes rivières, les memes montagnes, et routes longues de la Soie
les mêmes espaces infinis de ciel et de terre, tout aussi abstraits
mais un jour la huitième merveille du monde est apparue
le téléphone
qui a tout changé
avec un doigt aujourd’hui nous déplaçons le monde entier après notre désire du coeur
en avant- en arrière
à travers le visage du l’œil
les images coulent comme de l’intérieur d’un sablier fabuleux
et ils brillent comme des rayons de soleil dans un miroir
un fil de sable, une image
on tourne la clepside avec le côté vide vers le bas
et puis on le prend de la fin
en regardant en arrière, je souris
La grande pyramide de Gizeh
il me semble une blague
Les jardins suspendus de la sémiramide
le même
Temple de la déesse Artémis d’Ephèse
un lieu d’oubli
Statue de Zeus à Olympie
vanité, fierté grecque
Le mausolée d’Halicarnas
un acte de défi
Le Colosse à Rhodes
la dernière ligne droite.
Le phare à Alexandrie
un dernier souffle
des blagues antiques
par rapport aux merveilles du notre siècle
en commençant par la théorie de la relativité d’Einstein
avec le téléphone portable de Martin Cooper
jusqu’à la manipulation de l’ADN
et le vol de l’homme vers Mars
la dernière frontière entre nous et Dieu
est resté au ciel…
Merci pour le partage de ce beau voyage qui rend réel le virtuel, aussi paradoxal que cela puisse paraître !