On a parlé hier,
De dépaysement,
De voyages divers,
Suivez ce mouvement,
Juste en fermant les yeux,
Partez sans bagages
Dans ce mystérieux
Pays d’un autre âge !
Rochers de pierres
Semblant êtres empilées,
Qui sont d’une autre ère,
Du bleu, une envolée,
De l’ocre, du rouge,
Mêlés subtilement,
Décor qui ne bouge
S’étend paisiblement,
La khaïma dressée,
Brune, pour le repos,
Une toile tissée
Aux couleurs du drapeau,
Le tapis déployé
Reçoit deux Berbères,
Un plateau travaillé
Et trois théières,
Une jarre penchée
En réserve de l’eau,
On pourra épancher
Sa soif autant qu’il faut.
On est économe
Dans ce pays brûlant,
Où vivent des hommes
Qui ont le sang bouillant …
Un chèche noir profond,
L’un verse le thé fort,
L’autre du blanc au front
Attend ce réconfort.
Remarquez trois verres,
Il manque un convive,
Alors on l’espère
Ou bien il arrive.
C’est un havre de paix,
De film ce décor,
Et surtout on croirait
Voir surgir des Maures,
Bouleversant l’harmonie
De ce rite du thé
Qui est la symphonie
De ce lieu de beauté.
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Un peu de paix et de sérénité… sans parler du dépaysement cela fait tant de bien par nos temps qui ne courent plus… Merci et bravo.
merci, Simone, pour l’invitation poétique autour d’un thé féérique !