Le roseau desséché
Le roseau desséché laisse chanter la voix, Du joueur ajustant ses huit doigts sur les trous, Et du souffle repris sort un air d’autrefois, Qui s’envole vers l’ouïe du berger andalou.
Sensibles à ses larmes les idylles précoces, Ont trouvé dans sa plainte l’écho des bonheurs, D’où fuse la lueur du bel halo des noces, Quand renaissent enfin les murmures des cœurs.
J’aime tes doux éclats sous le charme du vent, Caressant la vallée semée de primevères Où brille le temps serein du soleil levant, Quand aurait sombré l’aurore des matins frais.
Tu portes en toi l’appel tel un flot qui chante, Du destin fabuleux des amours inconnus, Aux appels se noyant dans leurs ombres qui nous hantent, Leurs belles passions que sont-elles devenues ?
Tombé le crépuscule des amours sans faille, Elle tente de raviver la pâle lumière, Qui salue au déclin frais d’un soir qui trésaille, Le camaïeu rouge des journées printanières.
©2018/fev Adrien Benoir |
Le roseau desséché – adrien benoir
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Un petit instrument qui a porté en lui une infinité d’histoires d’amour!
Merci d’apprécier Anne.
Adrien.
Quel beau printemps que vous décrivez là Benoit. tout en douceur au milieu d’un jour en devenir
Bravo…
Annne
Merci pour votre passage Josiane.
J’ai apprécié votre poétique commentaire.
Amitiés.
Adrien.
Bonjour Adrien, j’ai ressenti une douce mélancolie qui entraîne vers le rêve et les souvenirs.
Merci,
Josiane
Merci Fattoum!
Amitiés et belle journée à vous!
Adrien.
Bravo Adrien magnifique poème qui emporte,
Agréable journée
Fattoum.