A toi qui te sens las des amours prosaïques
Et regrettes le temps du Lac de Lamartine…
-J’ai visité le bois qui coiffe la colline,
Où tout semble rêver d’un réveil romantique !
L‘âme de Beethoven y dort, assurément,
Mais l’oiseau musicien n’a pas perdu courage,
Et, pour peu que le vent s’exalte dans l’ombrage,
On croirait que s’ébranle un sentiment puissant !
J‘ai surpris le cours d’eau qui serpente alentour
Et disparaît, passé le dernier monticule,
Comme s’il s’arrêtait, brusquement, pour toujours…
L‘heure actuelle est pareille à cet effet d’optique…
Son idéal absurde et borné dissimule
Le long parcours qui mène à l’océan lyrique !
Extrait de mon second recueil de poèmes “Le miraculé”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be
Nombre de Vues:
35 vues
Merci Luc pour le partage poétique
(sachez qu’il vous faut mettre en gras la 1ère lettre de vos stophes, car le copier-coller sur ce site efface
les données faites sur votre logiciel, ainsi votre écrit restera fidèle ! merci pour votre confiance)
Modérateur