Le réveil de la douleur
Le réveil de la douleur, chasse le sommeil,
Entre les bras de la nuit je quitte mon lit,
Le rhume m’empêche de dormir et le silence
Console mon âme, la douce musique de la nuit,
M’inspire un poème nocturne, le monde dort,
Je cause avec mes mots la souffrance du corps,
Nous sommes soumis à des joies et à des souffrances,
Le monde est basé sur la contradiction qui valorise la chose.
Le réveil de la douleur quitte le lit et il écoute le chant,
D’un coq qui chante la mélodie de l’insomnie bleue,
Et peut être qu’il prie dieu pour la paix qui a quitté son lit,
Comme moi, une paix qui souffre des guerres,
Les migrants marchent dans la neige et leurs petits,
Dorment dans leurs bras gelés par le froid,
J’ai observé cette scène dans les informations du soir,
Hélas ! Les barrières sont là qui empêchent la traversée.
Je reviens à mon rhume, elle embête mes trames,
Et la toux loge dans mes rames, le froid est aigu,
Les choses autour de moi deviennent mes anges gardiens,
Elles observent mes mots qui se défilent depuis mon corps gémissant,
L’âme reste noble, elle est patiente et elle supporte la douleur,
Mon lait chaud a voulu m’accompagner pour consolider mes soldats,
De défense contre l’invasion de la méchante maladie hivernale.
Ma volonté d’être debout contre les maux , elle m’apaise.
Ma colombe d’amour, elle aussi se nourrit pour partir à sa noble cause, car la nourriture nous aide à bien existé et à bien milité,
Hier les jeunes ont manifesté pour travailler et garantir leur vie,
Les gens meurent pour leur dignité et pour leur liberté,
Les grands décideurs dévoient trouver des solutions immédiates.
On ne veut pas perdre nos jeunes diplômés dans les rues de la mort,
Les stratégies doivent exister pour une société saine et équilibrée,
Mes douleurs éprouvent ses compassions à ces jeunes en chômage très patient.
© Fattoum Abidi 21.1.2016.
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Belle evocation de ces petites douleurs du quotidien qui nous eloignent des grandes souffrances de ce monde . A moins que ce ne soit notre impuissance qui nous rende malade. En tout cas c’est finement dit.
Hier j’evoquais les gens de la rue, mais bien sur il faut se demander “mais oû sont ces migrants dont on nous parlait tous les jours …. quand il faisait beau. Ont ils disparus ?