Le rêve immense En le voyant pleurer j’ai senti m’envahir, Une peine indiscible au souffle qui perdure, Et de ses mains serrant les miennes qui rassurent, Comme le rescapé, s’aggripant aux bordures, D’un radeau, a crié son mal sans défaillir. Ses plus jeunes années, trempées de sueurs froides, Sont noyées dans le temps des labeurs assignés, Sous le regard blessé des justes indignés, Lui qui n’a pu vivre que seul et résigné, Que saisit jour et nuit, le chant de la saudade. C’est le rêve immense qui manque à l’orphelin, Cherchant dans le passé les aieux où murmure, L’immuable palais des soleils que l’on mure, Mais la vie ne brille qu’au seuil des joies futures, Sous les airs silencieux des sourires angelins. ©2018 Adrien Benoir |
Emouvante lecture où le temps passé revient.
Anne
Très beau et émouvant merci Adrien, bravo
J’ai beaucoup aimé cette sensible lecture ….
Bien à vous.
Pascale
Vraiment touchant…
Bravo.