La blanche et belle colombe disparue, ne restant ici que les charognards malotrus.
Les larmes du berger fondent sur ses joues, comme le sang coulant de la gueule du loup.
Poudre de cendre, poussière d’étoile, la ville étant catastrophée s’endort et non sans mal.
Pensée du jour, prières du soir, la civilité est endeuillée par cette terrible perte de pouvoir.
Le vide de l’hécatombe répandu, l’animal blessé mais vivant repart en être invaincu.
L’odeur nauséabonde de ce gros chien fou, persistera dans la beauté de ce ciel acajou .
Prié de se rendre, poussé à mettre les voiles, la bête assoiffée de chair fera escale.
Privé de séjour, parti en meurtrier buttoir, il ira ailleurs tuer d’autres moutons noirs.
Moralité de ce règne non extraordinaire, il vaut mieux être un loup au destin scellé de prédateur sanguinaire.
Plutôt que de naître en proies d’abattoir, déchiquetées par le système animal comme ces pauvres moutons noirs.
Merci Lucie beau et touchant partage.
Aller un peu de philo, celui qui veut débattre ou attester ma vision je suis toute ouïe.
C’ est à prendre au sens figuré.
.Les moutons noirs représentant la population endormie et lobotomisé aux ordres de ceux qui ont le pouvoir.
Le berger et les villageois tristes de perdre leurs gagne pain, c’est la société.
Le loup en electron libre, c est un être humain en rejet de cette civilisation.
Son seul but est de survivre ds un autre moule que celui donné par cette collectivité
Ces pauvres moutons parqués dans une prairie où la mort les guette à défaut d’avoir de la ressource à se rebiffer, rappelle notre chère humanité qui se tait et subit toutes sortes d’injustices sous le poids des géants .
Attendant sagement la mort lente et promise…
Seul le loup qui prend des risques, peut se voir survivre.
Vaut mieux attaquer le premier que de se faire bouffer.
Réfléchissons, finalement animaux et êtres humains, la singularité des deux espèces est similaire, sauf que le règne animal se règle entre eux sans foi ni lois…