Le pont reflété
Au miroir hyalin se lisse une toile
De perle; de pureté, clair et d’azur
Sur le vent qui retient son large voile
De souffle, comme on fait une césure.
Quand le flot ruisselle et frétille, le pont
Apparait sur les vagues colorées
Où le flou par elles scintille, le long
Du lac, en pluie d’étoiles dorées.
Puis une oie naissante et victorieuse
De ces ailes, nage, vole et s’échappe.
Bruissant les clapotis qui brisent la nappe
Pâle, du temps, de la vue délicieuse.
Et le ciel se noie, et le soleil plonge.
Ô voyez-vous le pont se fendre en deux
L’eau veille, l’eau boit nos rêves et nos songes
Et le reflet n’a de fond qu’en nos yeux.
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Bonsoir poète très beau poème bravo
Agréable soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Bonsoir j’aime beaucoup votre poème Aldrick bravo
Douce soirée
Amicalement
Béa