A l’aurore, après avoir levé les volets, de ma petite chambre, je regardais dehors. C’était le printemps, les dernières brumes matinales, se dissipaient, pour laisser apparaître, un ciel d’un bleu profond. Le soleil venait de se lever, le temps serait doux et chaud, et je décidai d’aller me promener, et d’aller au parc avoisinant. Les derniers frimas de l’hiver, avaient disparu, et je marchais l’âme en fête, de voir un si beau jour. Le petit parc n’était pas loin, et quand j’y pénétrai, je découvris la magie du printemps près d’un petit banc à l’angle d’une allée. L’allée était bordée, de cerisiers du japon, en fin de floraison qui illuminaient, l’endroit d’un rose tendre. | Je m’assis sur le banc, d’une couleur blanche, qui semblait si bien se marier, avec la couleur des fleurs. Une bise légère se leva, et je vis virevolter, avec grâce des pétales roses qui finirent joncher le sol. L’air était pur et vivifiant, j’eus l’impression d’être, dans un véritable petit éden où la nature régnait en maître. La brume avait maintenant, complètement disparu, les oiseaux clamaient leurs amours, et le parc se transforma en concert symphonique. Il était encore tôt, j’étais seul, emprunt à une douce nostalgie, l’esprit léger, assis sur ce petit banc au milieu d’un éden. |