Au beau milieu de mon petit crâne
pèse le poids de mon destin
petit chiot au riche foyer de ma mère
je dégustais les succulences de la vie
à présent je suis une fontaine de pleurs
Arraché de mon joyeux paradis
je fus jeté au foyer des estomacs
qui mangent chaque jour le pain des larmes
or ma belle matrone je l’ai servie
toujours d’un cœur sincère et honnête
Deux années ont fondu dans le temps
chaque nuit je chassais les voleurs
je mettais en fuite les braqueurs
pour dîner on me servait un tas d’os
et quelquefois des têtes de maquereaux
je pillais les poubelles pour retarder le tombeau
Malade ma matrone m’a jeté dans un ravin
et depuis trois jours je crie de faim
viens ô mort viens me libérer de la vie
© Ngaoundéré 06 juillet 2020
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Quelle histoire, ayant une moral bien triste à pensé mais qui est un secours lorsqu’on a plus rien…
Merci, cher ami, pour ce partage décrivant les vicissitudes de la vie qui amènent parfois l’individu à préférer la quitter !