Je suis un navigateur solitaire,
j’aime quitter la terre ferme,
et partir à la découverte,
de terres inconnues.Partir sur mon frêle esquif,
faire corps avec lui,
affronter vents et marées,
accoster sur des îles étranges. Un jour, lors d’un de mes périples,
je fus pris dans une violente tempête,
le vent mugissait de colère,
et des vagues furibondes s’élevaient. Mon embarcation semblait être un jouet
que la mer malmenait,
et faisait dériver,
sans que l’on ne puisse rien faire. Ma dernière heure semblait venue,
quand soudain les flots furieux se calmèrent,
le vent se radoucit et devint bise,
mon voilier échoua sur une île. Le ciel était redevenu d’un bleu azur
et le soleil l’enveloppait d’une aura lumineux,
et laissait apparaître une nature luxuriante,
aux herbes hautes d’un vert profond. Derrière moi, j’entendis,
le clapotis de l’eau,
qui venait lécher la coque,
de mon navire échoué. Abasourdi par ce spectacle hallucinant,
je décidai de me lancer dans l’aventure
de découvrir un monde intact,
une terre riche et généreuse. Des bruits de toutes sortes,
jaillissaient des épais fourrés,
laissant présager d’une vie trépidante,
qui semblait sans agressivité. | Soudain, un mouvement,
dans cette verdure,
dense et profonde.
un sons sourd résonna.Une tortue énorme,
semblant surgie d’un autre âge émergea,
s’approchant d’un pas lent et régulier,
tout en me fixant de son regard reptilien. Les écailles de sa carapace,
étaient recouvertes,
de la même herbacée verdâtre,
que le reste du paysage. Arrivée à ma hauteur, elle s’adressa à moi,
je suis le témoin du temps qui passe,
des heures qui s’égrènent me dit-elle.
Va, et retourne d’où tu viens. Après avoir vu ce que tu observeras ici,
un monde sans tâche,
caché et enfoui,
pour être préservé. Ne le dévoile jamais,
Mais inspire-toi de ce que tu as vu,
essaime mon message,
afin d’y rétablir paix et amour Quelques jours j’y restai,
et découvris une faune et une flore,
visible nulle part ailleurs,
colorée et variée. Ensuite, après avoir fait le tour de l’île,
je rentrai chez moi,
dans l’espoir qu’un jour,
un tel univers redeviendra le nôtre. *** |
Un joli conte qui fait rêver…
Merci Eric.
Chantal