Sonnet
Au vaillant voyageur qui peine sur le Mont :
-Ici règne l’oubli des modernes années,
Le temps s’est arrêté dans ces rues surannées
Où tes quelques printemps ne sont que dérision !
Sens combien la marée rend jaloux le Couesnon
Qui comme elle ne peut enlacer le trophée,
Combien la nuit envie la perle illuminée
Qui est plus admirée que les constellations !
Regarde les oiseaux qui sillonnent le ciel
Et font rêver d’envol l’Archange Saint-Michel,
En passant, silencieux, comme un divin message…
Et si tes yeux cherchent encore un paysage,
Vois, là-bas, délaissé, le vierge Tombelaine
Qui semble agenouillé devant sa souveraine !”
©Extrait de mon premier recueil de poèmes “Les anges”,
publié chez Chloé des Lys :http://www.editionschloedeslys.be
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C’est très beau et en harmonie avec le site. Merci.
Magnifique, quelle tendresse dans le regard pour ce vieux mont. Merci pour votre partage.