“Le monde incroyable de Gumball”; quel joli titre !
Voilà Gumball, Darwin et Sarah G.Lato,
Élèves au collège d’Elmore aux pupitres;
L’aventure ? – Bientôt.
Hé ! Hé ! Aussi étonnant que cela paraisse,
Sarah Laderway avait bien tout de Sarah
Au citron, qui avait bien pas mal de faiblesses
À en baisser les bras.
Sarah G.Lato aimait Darwin et Gumball;
Hélas ! cet amour pur n’était pas réciproque!
“Cela va sans dire” dit-elle, plutôt humble,
D’une voix assez rauque.
Lato était morte à l’âge de vingt-six ans;
Et Sarah Laderway ?
Moralement, depuis l’âge de vingt-six ans;
Oh ! nothing to say.
Tous, Darwin rouge, Lato jaune et Gumball bleu,
Mélangés, donnaient la carnation de celui
Qui avait tant brisé le coeur de Sarah “Dieu
Seul, dit-elle, m’appuie”.
Sarah et Christine regardaient la télé;
Voilà arriver une Toyota Tundra,
Joliment blanche comme une licorne ailée,
Qu’avait un si ingrat.
Christine tira les rideaux et, des yeux ronds,
Vit son grand-père qu’elle connut bien de vue;
“Voilà mon aïeul” dit-elle et Sarah dit d’un ton
Sec “plus tôt que prévu”.
Jack entra chez lui en faisant le bon grand-père;
Dire qu’il approchait bien de la soixantaine !
Mauvais âge pour Louis le Grand qui n’aimait guère
Le poète : La Fontaine.
Jack était un Blanc, tout petit, aux cheveux noirs
En bataille, au visage en lame de couteau,
Aux yeux perçants, aux tempes grises de savoir,
Évoquant Jean Cocteau.
Sa petite-fille l’avait cru aussi tendre;
Quelle affection ! Sans embrassement ni baisers;
Il lui tapota seulement la joue sans prendre
La peine de baiser.
Oui, on qualifiait Jack d’armoire, mais d’armoire
À biens usurpés;
Le regard perçant sur un portefeuille noir
Mis sur le canapé :
“Avez-vous jamais touché à mon portefeuille?”
“Non” répondit Sarah;
“Très bien” dit-il en s’emparant du portefeuille
Et sortit comme un rat.
Note : ce poème fait partie de mon roman intitulé “Sarah Laderway”.
Merci poète beau et profond partage
Mes amitiés
Fattoum.