J’ai eu tellement l’habitude de le voir,
Naïf, assis sur ce qui lui reste de son pot.
Les mains sur ses genoux, en quête de repos,
Étant occupé, j’aimerai bien le croire.
Sa soutane retroussée sur sa blanche peau,
Il est là, bien à son aise le long des saisons.
Pas pour des orémus, ni pieuses oraisons,
Avec sa posture, l’air d’un vieux crapaud.
Le prête a beaucoup à faire en ces temps,
Et bien, les fidèles attendront un instant!
Ce qui fait, le rattache à notre chère terre.
Pudique à ma vue, il me tourne le dos;
Ce bibelot, qu’on me l’a offert en cadeau.
M’enseigne qu’on est semblable à nos compères.
Au petit coin, humilié nul ne fait le beau.
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