La raison du plus fort est-elle la meilleure ?
Nous l’allons, amis, voir sur l’heure.
Une brunette se baignait
Dans les flots d’une onde peu sûre.
Un loup vint, côté guilleri faisant ceinture,
Quand Eros ce doux lieu imprégnait.
« C’est folie de te montrer nue en ces parages !
Dit ce paillard prêt à l’outrage.
Je vais habiller, moi, céans, ta nudité.
– Sire, répond-elle, chaste je n’ai été
Que ce temps que l’on dit « scolaire »
Et par là qu’il me considère
Comme une experte de haut rang,
Au demeurant,
Pour les choses que les femelles
De sa race, dit-on, font sans goût ni façon
Quoique vous soyez polisson.
– Peu me troubles, fait-il la lippe sensuelle,
Crois-tu qu’en disant ça tu vas pas y passer ?
– Vous y risqueriez une santé fanée,
Reprend la fille, vous qu’on dit pépère.
– Mais qu’est-ce donc que tu espères ?
– La pâmoison.
– Soit, puisque tu y tiens
Car je ne les épargne guère :
Aux femmes, aux filles je fais grand bien.
Allez, viens ici que je t’arrange ! »
Mais notre faune des forêts
S’épuisa à ce challenge
Et, las, mourut de ces excès.
Vous prêchez en ma paroisse le loup. Il me rappelle un écrit que je n’oserai publier ici.
j’adoreeeeeee vraiment… Que j’aime ce loup.
Encore Monsieur le loup..
Anne
Ce loup là (comme dit le Pop Be….) est un canis-lupus faisandé faisant des “si “malgré un synopsis à la “Jacquie & Michel “… Comme le disait le bon Georges : ” Et la petite pisseuse d’en face Peut bien aller se rhabiller ”…il en faudrait des tours de sablier pour qu’un Loup de ce renom s’abaisse à des basses besognes.
Un grand éclat de rire ! Merci pour le divertissement !
Les loups, de nos jours, sont increvables, insatiables et arrivent à leurs fins en ayant toujours faim ! Merci pour ce partage !