Le joug – Thomas Potier

Ecouter du Cabrel sous la pluie

Rêver la vie qu’on n’a pas eu

Consumer une cigarette, et puis

Se balader dans la rue

 

Se rappeler ces heures perdues

A se morfondre dans le noir

La mélancolie qui perdure

Qu’elle était belle, sa robe de moire !

 

Répéter les mêmes rengaines

Penser à elle en cachette

Sortir l’être aimé de sa gaine

Et fantasmer sur sa silhouette

 

Sentir le vide nous envahir

Comme un ennemi insatiable

Puis, invariablement, c’est l’ire

Qui fait de nous des êtres instables

 

Ecouter du Cabrel sous la pluie

Penser que ça ne vaut plus le coup

Alors, sans un mot, sans un bruit

De la vie, ôter le joug.

 

 

Nombre de Vues:

13 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires