Symphonie d’émeraude,
d’aiguilles aux reflets d’opaline
Somptueux habit à crinoline
Le Grand Vert, noble et fier,
de ses racines, du profond de la terre
raconte le temps des aïeux.
Des troupeaux qui effleuraient son tronc,
des âmes solitaires et gémissantes,
des romances sous ses branches.
Il connaît
les farandoles des enfants,
le chant du retour des alouettes ,
et la Muse cachée en son coeur
murmure encore les sonnets
des poètes, chantant leurs rimes.
La mélancolie berce ses branches,
l’hiver, il frissonne, se pare
d’étoiles et de cristaux d’argent.
Il connaît ce village paisible,
de ces joies et chagrins,
et en son coeur , il se souvient.
Luciano
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J’en reprendrais bien un verre de vos vers si verts !
Merci pour vos partages poétiques Lucien, ils sont forts appréciés…
Mes amitiés,
Alain