Le temps laisse derrière lui ton absence immuable
J’ai pleuré ton adieu de l’aube au crépuscule
J’ai gardé dans la main l’ultime grain de sable
Une trace de toi infime et ridicule
Nous formions à nous deux l’océan et sa plage
Tu nageais dans mes eaux, tu étais mon rivage
Mais les larmes de mes yeux sont ma seule demeure
Nous nous sommes quittés avant que le feu meure
Je sais bien, mon amour, les adieux font souffrir
Mais laissent derrière eux de nombreux souvenirs
Je n’ai gardé de toi qu’un petit grain en main
Retiens également que la mer se déchaîne
On ne sait pas toujours où les flots nous entraînent
Les amours peuvent s’enfuir du jour au lendemain
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il y a de l’imagerie dans ton écris et ça c’est joli.
Quand la mer se déchaine , les vagues effacent aussi les souvenirs inscris sur le sable
Le véritable amour n’y échappe pas et il n’a d’échappatoire que vers les cœurs fidèles.
Merci.
Joli poème.
Merci pour ce beau partage.
Il n’est jamais de flux qui ne connaisse de reflux.la petite graine en matin peut refleurir tel un grain de sénevé. Comment une femme pourrait-elle résister au retour vers le poète à la prochaine grande marée? Never say never again.
Cher Auteur vous détenez une jolie plume
n’oubliez pas à l’avenir de poser votre nom suite au titre
et de séparer d’une virgule vos étiquettes. Merci
un joli poème, merci