Le fleuve silencieux
Le fleuve silencieux, sa brillance
Capte les rayons du soleil, dans une merveille,
Il coule et il irrigue la terre,
Les plantes et les animaux sont au rendez-vous.
Dans le ventre du fleuve se développent,
Des beaux petits poissons, leurs âmes
Sont angéliques et divines, ils veulent grandir,
Mais ils sont capturés par la faim féroce des loups.
Le fleuve se sent toujours attaqué dans son ultime intimité bafouée,
Il veut qu’on laisse ses poissons grandir librement,
Les esprits avares empêchent les petits êtres,
D’évoluer, la nature en se plaint vivement.
Le fleuve silencieux,
Me narre ses aventures surprenantes,
Il voit pleurer les corbeaux,
Il voit chanter les oiseaux,
Et il voit écrire les auteurs.
Je lui ai dit : tu es source d’inspiration,
Il sourit et il me répond : oui en effet,
Mais qu’on laisse ma place propre,
Et qu’on ne pollue pas ma surface, mes enfants et mon âtre.
© Fattoum Abidi 13.4.2106