Il y a quelque chose
De plus grand
De plus important
Que l’argent
Il y a quelque chose
De loin plus grand
De loin plus important
Que l’argent
C’est le fil
C’est le fil d’argent
©Lucienne Maville-Anku, 14/07/20, 17 :00
Nombre de Vues:
Lucienne Maville-Anku (739)
"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
Je lis ce commentaire que je trouve aussi pertinent que le précédent, celui de Hassan. Il donne ou révèle une toute autre facette de mon texte dont le message clé est “le fil d’argent” qui tient et soutient le tout, et se rompra aussi soudainement un jour. Sans le “fil d’argent”, pas de labeur possible, “le travail”, pas d’argent donc fruit de l’effort. Souffle rendu. Pas de VIE essentiellement.
J’ai maintenant un autre regard et suis enrichie par ton commentaire lié au “travail’, Michel. Merci.
Quel poème ! Quel amant si habille ! Et on lit, et on relit ce poème pour retrouver ce ” grand plus important que l’argent ” ! Et c’est ” le fil d’argent ”, c’est-à-dire le travail ! Comme beaucoup de lecteurs ont dû minimiser ce texte d’une richesse et d’une profondeur inestimables ! L’indépendance que donne le travail ! Merci Maville pour ce petit poème savamment coriace !
Quelle fin inattendu et pourtant, ahah, merci du partage qui peut se discuter.