La mort est un faucheur aveugle,
elle arrive sans frapper,
un jour, elle se trouve devant notre porte,
et d’un coup peut nous terrasser.
Mais, elle n’est qu’un passage,
de la vie à trépas,
et nous renvoie d’où on vient,
vers le néant.
Ceux qui la craignent,
sont ceux, qui devant un dieu,
ont des choses à se reprocher,
du mal qu’ils ont fait sur terre.
Moi, je ne la crains pas,
mais suis parfois effrayé ;
par ses préambules,
la souffrance qui peut la précéder.
Les minutes, les jours, les années,
où avant de nous ôter la vie,
elle peut nous laisser traîner,
souffrant dans notre chair et l’esprit.
Voir ce corps,
qui pour nous signifiait,
liberté et indépendance,
doucement se transformer en prison.
C’est alors,
que quand l’espoir de guérison,
est perdu, que l’on peut alors l’accueillir,
comme un bienfaiteur.
La mort est alors délivrance,
qu’elle nous entraîne vers un dieu quelconque,
où vers le néant, et les seuls qui peuvent la craindre,
sont ceux qui n’ont vécu que pour eux-mêmes.
Eric de La Brume
Source d’inspiration : La mort ( Texte de Gilles Abadie)
Le 24 juin 2019
“La faucheuse”, effectivement, on ne peut la souhaiter à personne ; cependant après un acharnement thérapeutique inutile, elle se présente, à mon humble avis comme une délivrance pour celui qui en est victime et un soulagement pour l’entourage. Merci pour ce partage intéressant et utile !