Eh toi, le fasciste, le paumé,
Oui tu t’es reconnu
Sans retenue
Tu t’es retourné.
Tu continues ta vie
Pourrie de haine
Portant tes propres chaines
Et tu t’en réjouis.
Tu enseignes, tu propages
La discordance, la peur
Avec tout son malheur
Dans ton sillage.
Tu t’enivres du désespoir
Des miséreux perdus
Dans les rues
Sans aucun espoir.
Et puis soudainement
Sans t’en douter;
Sans l’avoir imaginé
Tu deviens un errant.
Ceux qui t’ont suivi
Quelque part s’en sont allés
Sans te regarder
Pour toujours ils sont partis.
Les vents changent de direction
Les gens changent d’avis
Au long d’une longue vie
Et tu te retrouves là, sans vision.
B Laroze
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