Le désert est un lieu où l’on vient lentement
Ou peut-être est-ce lui qui pénètre nos cœurs
Un matin on se lève avec le sentiment
Qu’on se trompe d’ici, qu’il faut partir ailleurs
On pénètre éblouis l’océan saharien
Aux couleurs si changeantes que celles d’une forêt
On est saisi d’ivresse quand on n’attendait rien
Sous le soleil, le sable vibre de mille attraits
On attendait l’effort, on connait la souffrance
On cherchait le silence, tout crépite de bruit
Le sable sous nos pas, le vent dont la violence
Façonne dans les dunes des roses enfouies
On voulait être seul, effacer, reconstruire
On n’oublie rien, on met un prix à chaque chose
L’eau douceâtre du puits devient un élixir
De notre panthéon c’est la métamorphose
Les étoiles de la nuit, le feu de la veillée
Eclairent notre vie d’une puissante lumière
Nous rentrons le cœur plein de précieuses clartés
Et d’une fragilité qui nous rend forts et fiers
Beaux mots, le désert comme la mer nous transportent dans un silence de cathédrale.
Un mot me vient à l’esprit en vous lisant Véronique: pureté. L’infiniment petit que nous sommes dans cet infiniment grand trouve un sens à sa vie. Purifiés, vidés, émerveillés, reconstruits et prêts à repartir nous sommes ! Votre “Désert” plein de bruits et de fureur nous invite à aller de l’avant. C’est coloré, brillant et poétique comme vos étoiles dans le firmament. Eclatant ! Merci de cette traversée…
Bonsoir Véro, Très joli texte. La vie, nous surprend, le long du chemin ! Un jour avec, un jour sans. Belle écriture. Amitiés
Bravo ma Véronique très beau texte.