Petite fable affable
« Plus on a de serviteurs moins bien on est servi ! »
Se dit, las, Dieu un de ces matins de brume
Où son dépit flotte, en nappes, dessus nos vies.
« Sans charger le portrait de la mouvante écume
Qui parle en mon nom ni être zizanieux,
Il faut avouer que, parfois, ils m’ennuient l’âme
À mourir avec leurs sermons cérémonieux
Plus creux et vides que leur “Tronc des Pauvres”, Dame !
Ces fidèles, pourtant mes fils, et leurs bergers
Qui prétendent se plier à ma loi, divine
S’il en est, prennent les bons fruits de mon verger
Pour assouvir leurs instincts comme on le devine :
Toute fille leur est loudière ou folieuse assez,
Surtout si elle n’a de sol en l’escarcelle,
Est sotte caillette ou pis crédule angoissée ! »
Il arquebuse ainsi tous chasseurs de sarcelles.
Se dit, las, Dieu un de ces matins de brume
Où son dépit flotte, en nappes, dessus nos vies.
« Sans charger le portrait de la mouvante écume
Qui parle en mon nom ni être zizanieux,
Il faut avouer que, parfois, ils m’ennuient l’âme
À mourir avec leurs sermons cérémonieux
Plus creux et vides que leur “Tronc des Pauvres”, Dame !
Ces fidèles, pourtant mes fils, et leurs bergers
Qui prétendent se plier à ma loi, divine
S’il en est, prennent les bons fruits de mon verger
Pour assouvir leurs instincts comme on le devine :
Toute fille leur est loudière ou folieuse assez,
Surtout si elle n’a de sol en l’escarcelle,
Est sotte caillette ou pis crédule angoissée ! »
Il arquebuse ainsi tous chasseurs de sarcelles.
Mais notre joufflu, mafflu et fessu Très Haut,
Et sans délayer plus outre, poursuit sa vaine
Mousquetade, les mots n’éteignant pas trop
Son ressentiment : « Le pis, c’est bien là ma veine,
De tous ces fléaux, c’est qu’en mon nom révéré
Ils font venir à eux les enfants… Sans vergogne !
Comment pourrais-je le taire, quoiqu’affairé
À réparer leurs fautes !… Ne les ai-je en pogne !
Non, je ne peux admettre que sous mes Cieux
Il y ait, pour l’Homme, deux façons de me vivre :
L’une que professe en mon Église l’ocieux
Et l’autre que l’on pratique hors l’église et son Saint Livre
Car Ma volonté est une sur cette Terre !
Donc Je ne puis plus, que Je m’en sois témoin,
Tolérer que ces viles pratiques de recoins
Soient… sans aller plus loin que le presbytère ! »
© Christian Satgé – Décembre 2018
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“Quand le bras a failli on en punit la tête ” me disait encore hier au soir ce bon docteur Guillotin.
Voici peut être la raison qui fait que les hommes se détournent de la pensée divine.
Gardons la tête sur les épaules ,l’ homme n’est pas parfait contrairement à Nous, Gens du Bestiaire d’un poète animé.
A la recherche des mots perdus d’un temps passé….Il faut qu ej consulte les grimoires.
Rien n’a changé dans ce monde “au nom de Dieu” ,Christian, bisous