Pourquoi subir si l’on peut choisir ?
Pourquoi détester si l’on peut aimer ?
Voici des questions que tout homme intelligent
Devrait un jour se poser car sa vie en dépend
Il est vrai qu’il est plus facile de surfer
Sur l’autoroute du bonheur et du succès
Que de se débattre à en perdre son souffle
Dans une vie de mélasse et finir par un plouf
Oh mes amis, ne voyez vous pas ce qui se trame ?
Les forets, des vies qui partent toutes en flammes
Cette nature qui n’est autre que le poumon de la terre
Se meurt chaque jour, l’homme est devenu son cancer
Le mouvement perpétuel de cette destruction
Est engendré par notre mode de consommation
Vouloir, avoir, fabriquer, acheter, des verbes destructeurs
Pour satisfaire notre populace avide d’un grand bonheur
Bonheur, malheur, une terminologie en heures
L’heure, oui l’heure de payer toutes nos erreurs
L’heure de nous présenter l’addition sous les pleurs
Les pleurs des enfants innocents de loin ou de près
Attendant impuissant la vengeance de cette terre
Que l’on a blessé et meurtri guerre après guerre
Aux noms d’idéologies religieuses et technologiques
Qui nous ont fait basculer sans peur et sans logique
Dans un monde d’aujourd’hui que l’on pensait être demain
Celui là même où vous risqueriez de voir la fin du chemin
Je ne sais pas quoi faire et ne connais pas la solution
Si ce n’est d’espérer un sursaut et une vrai révolution