LE CLOWN – Véronique Monsigny
Le clown qui se nourrit des peines et des rires
Nous regarde en silence mais jamais ne nous juge
Il recueille nos pleurs les transforme en sourires
Il écoute nos cris et leur ouvre un refuge
Il entend les mensonges, devine la Vérité
Accueille de Janus mêmement les visages
Dont l’un comme la lune reflète la clarté
Que seul peut contempler le Maître des nuages
Il nous tend le miroir de son âme limpide
Nous offre sur les choses un regard autrement
Seul l’enfant voit jaillir de son masque candide
L’étincelle de tendresse qui vient du firmament
Tu peux y contempler quelques rais de lumière
Parcelles de vérité qui font cligner tes yeux
Ne cherche surtout pas à saisir son mystère
Son élan est pour nous trajectoire vers les cieux
Un jour au cirque, un clown de BOulogne se pris te pied en le tapis et cria, les gens rièrent puis des cris volèrent ! Il s’était cassé la jamben, c’atait brrr de la voir déboitée, ce fut la dernière fois que je rendis visite au cirque ! Pourtant j’adorais voir les voltigeuses, et lionnes, tigresses ! mais là le clown ne me ne fit plus rire ; peur j’en avais! D’un temps je regardais zavata, petit, à la TV, sinon, je n’aime plus! O que dis-je j’ai aimé mon Clown, ce félin qui craignait tant de redescendre de l’arbre où il était monté poursuivi par macao !
Mais, merci Véronique pour l’essai poétique que tu as mis !
Et dire que l’on entend souvent, avec ce qu’il y a de plus péjoratif dans l’expression : “Quel clown” ! Heureusement que le clown s’en moque et souvent nous renvoie notre image pour se venger, sans s’énerver. Merci, Véro, pour ce généreux partage !