13 mars 2010
Hommages officiels à Jean Ferrat
le bal des faux-culs
Depuis combien de temps n’avait-on pas vu,
Sa gueule de poète au journal de treize heure ?
Un seul cri attristé, « M Ferrat n’est plus » !
Mais pour l’aimer autant fallait-il donc qu’il meure ?
Souvenez-vous du temps où vous interdisiez,
Aux radios ligotées, de passer « Potemkine » …
Messieurs du show-business, quoi que vous en disiez,
Vous êtes des vautours aux consciences bien fines !
Les libéraux honnis, les « staliniens zélés »,
Se souviennent d’un coup, ô combien ils l’admirent !
Poissons rouges nagez, dans vos bocaux fêlés,
Vous manquez de pudeur, de mémoire et bien pire…
Et vite, vite, vite, on sort les émissions,
Qui étaient préparées depuis que vous saviez,
Que l’âge ou le cancer auraient bientôt raison,
En Ardèche, là-haut, de ce vieux casse-pieds !
Extrait du recueil Gaïa paru chez Edilivre
http://www.edilivre.com/gaia-20ab8ecc05.html#.VQ780t5Nygc
Un texte emprunt de vérité
J’aime beaucoup Jean Ferrat et je suis tout à fait d’accord avec votre récit . . .
Merci pour ce beau et necessaire partage !