Layel (Spin Off 1) – Guillaume Montbobier

Naomie, douce amie, compagne de l’intrépide, heureuse bienvenue, nos soirées ont élevé notre amitié.
Nos nuits à penser nous ont mener à la découverte de l’infini qui nous unit.
Nous sommes l’eau qui abonde.
Nos caresses acquiescent des méandres de nos âmes.
Tumultueuses, calmes, vagues nous aimons à fleurir de fertiles conquêtes contre la souffrance, pour la bienfaisance toutes les contrées où nous naviguons, aguerries.
Attendrissantes, nos langueurs langoureuses laissent nos horizons se peindre de rose, de violet aux petits matins de nos réveils ignorés que nous vivons.
Habillées de notre douceur nos sentiments étreignent notre cœur.
Nous sommes chantres de la bonté, de l’amour de notre prochain.
Nous sommes l’une à l’autre notre alter égo.
D’aventures en communes expériences nous tissons le fil d’or de notre relation.
Nous nous aimons.
Les plus sincères dans l’amour pour l’être dont nous ressentons la splendeur.
Nous le sommes amoureuses.
Aimantes de nos regards, aimantes de notre vision du monde ainsi qu’il doit le devenir.
En pensées nous nous savons en synergie à tout instant.
Allumant nos réflexions essentielles aux lueurs de nos apogées spirituelles nous connaissons les résolutions. Méditatives nos paupières abritent nos représentations mentales.
Les yeux fermés je scrute tes prunelles.
Je reprends ta distinction parmi nos mérites.
Tes louanges de chacune de nos luttes élèvent la mesure de nos accomplissements.
L’insatisfaction dont tu nourris chacun encourage notre dépassement.
Attentive j’observe en ton cœur l’amour de la perfection.
La perfectibilité de tout, tout le temps ainsi nous animent êtres hypersensibles.
Ton analyse affleure à mes lèvres lorsque je respire doucement mon inspiration aux vibrations terrestres que je tiens à percevoir.
Noirs, tes yeux sont noirs.
Obscures nuits où les temps passés nous plongent.
La lumière frêle ajourant mes yeux se noue à cette vérité.
Mon altruisme se marie mieux à la critique contemporaine entre d’immenses ombres et des lumières éblouissantes chancelantes.
Nous la voyons si faible, si ténue.
Trois semaines sont le siège temporel habituel de ma médiation.
Un grain de riz suffit à nous nourrir.
Aussi à l’évidence la richesse dont nous voulons nimber notre monde est rare.
Rarissime nous devons réussir à empêcher qu’elle ne se raréfie.
Ses filaments constituent le corps des esprits armés de leurs forces que nous réunissons.
Tu discernes de ton côté depuis les hauteurs abyssales des ignominies du pouvoir, de ses collaborations, de cette fraternité colonisatrice en l’amitié de mise établie.
Animaux nous plantons avec humilité notre tête vers le soleil sans comprendre qu’il nous aveugle car il nous abreuve sans parcimonie, sans différenciation.
Comprise dans l’atrocité des réalités, plantée au fond du sommet de l’insupportable tu connais encore la beauté de la lumière du ciel.
A l’évidence tu es l’espoir.
Dans cette marée qui nous inonde pour noyer l’horreur que nous avons décidé de faire notre.
Tu m’as appris.
La Lumière existe.
Courant pour la révéler en chacune et chacun nous savons la blottir pour en nourrir le foyer à accroître.
Ainsi bat le cœur de nos vies haletantes et déterminées.

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