L’avenir m’appartient Être parmi les autres c’est jamais très facile quand rien n’est construit. On cherche tout au tour, on épie des idoles, on voudrait qu’on nous aime mais c’est nous qu’on délaisse perdu en ressemblance dans des reflets trompeur. Comment pourrait-on se démarquer quant-on cherche ailleurs celui qu’on voudrait être? La vie parfois a cette fâcheuse tendance à brouiller les pistes, elle montre souvent deux visages et c’est à toi d’en décoder les signes. Le quidam comme une toile vierge et naïve, absorbe alors du lisse et de l’aspérité, des courbes et des angles droit. Si l’on se perd, si les chemins pris nous mènent autre part, il faut souvent savoir s’arrêter et prendre le temps de revenir sur ses pas. J’ai parfois décidé trop vite, en brûlant les étapes au prix de mon oubli, j’ai construit des mirages dans un désert de solitude. Je me suis menti en espérant m’aimer, je me suis mis en marge à en perdre l’esprit, c’est tellement plus facile quant on ne décide de rien. C’est encore la dérive le goût de l’inutile et du temps perdu, qui dans ses arabesques polissait l’insouciance, susurrant des mots doux. La paresse se nourrit toute seule, elle prend dans l’abandon la sève de nos faiblesses quant on cherche à tout prix l’highway pour le soleil. Se regarder en face et s’arrêter un moment, déposer sur une table toute les incertitudes, se dire enfin que ce qu’il reste à faire est une belle aventure. Si ce n’est qu’un début, si je n’en vois pas la fin, ce sera j’en suis sûr, …un avenir qui m’appartient. . ©Patrick le Grand 27/06/2018 |
L’avenir m’appartient – Patrick Le Grand
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