l’aube des mots – Georges Cambon

L’AUBE DES MOTS

 

La nuit se dissout à l’aube des mots

Dans le miraculeux jardin de l’insomnie.

Quand la  rencontre est celle de Rimbaud

Ah, je deviens brigand qu’une étoile renie !

 

Toi, ma jeunesse au miroir  dormant
Aux portes entrouvertes de l’autre enfer

Sans larme  ni cri pour mes tourments
Sous tes cieux, j’aurais dû tout défaire  !

 

Je marchais l’âme usée par un cruel destin

Je grelottais comme un rôdeur qui a faim

Les indigènes m’appelaient l’homme blanc.

 

Je volais des diamants pour braver l’aigrefin.
Des négresses dansaient autour de mon butin,

Assoiffées d’espérance ou faisant semblant !

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©Georges Cambon – 27/08/2018

 

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