Petite Latifa,
dans ton pays la bas,
que tu sois riche ou pauvre
ou bien fille de roi.
Tu ne penses plus à toi.
Tu n’en as pas le droit,
juste le droit de rêver
et celui d’espérer.
Que l’amour viendra frapper
à la porte de ta prison dorée
et que tu pourras t’envoler,
vers le pays de la liberté.
On ne voit pas ton visage,
ton père ne le veux pas.
Tu as les cheveux noirs et tes yeux sont tout verts.
Pour une musulmane, cela reste un mystère.
C’est une galéjade qui te vient de ta mère.
Tu attends que l’amour vienne frapper
à la porte de ta prison dorée,
d’où tu pourras t’envoler
vers le pays de la liberté.
Je ne suis ni prince ni roi
mais je n’ai d’yeux que pour toi.
Je suis un troubadour
au cœur rempli d’espoir.
Celui de ramener dans mon pays doré
encore plein de mystère cette princesse berbère.
Qui attend que l’amour vienne frapper
à la porte de sa prison dorée.
d’où elle pourra s’envoler
vers le pays de la liberté
la liberté.